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17 janvier 2017

Des patients à l'urgence seront réorientés vers leur médecin de famille

©Photo TC Media - Archives

D'ici un an, dans l'ensemble du Bas-Saint-Laurent, des patients qui se présenteront à l'urgence de leur hôpital pour un rhume ou un autre problème de santé mineur pourront se voir offrir l'opportunité de rencontrer leur médecin de famille, plutôt que d'attendre de longues heures à l'urgence.

Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) du Bas-Saint-Laurent a commencé à déployer ce système, expérimenté ailleurs au Québec, dans les MRC de La Matapédia et du Témiscouata.

Au Bas-Saint-Laurent, il y a 40 % des gens qui consultent à l'urgence pour une problématique de santé mineure. -Dr Éric Lavoie

« On va donner l'opportunité à certains patients qui ont des problématiques mineures de santé, un rhume ou une infection urinaire par exemple, de voir un médecin dans une clinique, à la place d'attendre à l'urgence, où les temps d'attentes pour les problèmes mineurs peuvent être très longs » explique le docteur Éric Lavoie, de la direction régionale de la médecine générale du CISSS.

Cela signifie que l'infirmière du triage à l'urgence disposera d'un certain nombre de places dans les cliniques médicales pour accommoder des patients.

Cette possibilité sera offerte uniquement aux patients qui ont un médecin de famille, ce qui est le cas de 86 % des citoyens du Bas-Saint-Laurent. Parmi ceux-là, un petit nombre seulement se verra offrir la possibilité de consulter son médecin.

« En termes de volume, ce n'est très élevé, confirme le docteur Lavoie. Au Bas-Saint-Laurent, il y a 40 % des gens qui consultent à l'urgence pour une problématique de santé mineure, soit une priorité 5 sur l'échelle de priorisation (1 à 5). À peu près 75 000 patients par année ont cette cote-là. Pour une MRC, il y en a peut-être 2 %, 3 % qui vont se voir offrir l'opportunité de voir leur médecin » indique le docteur Éric Lavoie. «  On va demander aux médecins d'avoir des plages de bureau réservées spécifiquement pour ces patients, ça va peut-être représenter 4- 5 patients par jour alors que dans une urgence, tu vois 100 patients par jour. C'est un début. L'idée c'est de faire la preuve du concept, de prouver que ça fonctionne, de changer la culture pour désengorger les urgences » poursuit le directeur régional de la médecine générale du CISSS.

Selon le professionnel, l'expérience a déjà été tentée avec succès à l'Hôpital Sacré-Cœur de Montréal où les temps d'attente (18 à 24 heures) sont beaucoup plus importants qu'au Bas-Saint-Laurent.  « Ils ont été capables de réorienter une certaine portion de leur clientèle » souligne le docteur Lavoie.

Les personnes qui sont orphelins de médecin devront prendre leur mal en patience car ils ne sont pas visés pour le moment par cette nouvelle façon de faire.

« On commence par La Matapédia et le Témiscouata et petit à petit le déploiement se fera dans les autres MRC. On vise qu'en 2018, la totalité des urgences des MRC du Bas-Saint-Laurent utilise ce système » indique en outre le docteur Éric Lavoie.

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