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19 janvier 2017

Érosion des berges : la MRC de La Mitis prête à collaborer à un projet pilote d'Ouranos

CHERCHEURS. La MRC de La Mitis entend collaborer aux travaux du consortium scientifique Ouranos, spécialisé dans les changements climatiques, pour développer les meilleures façons de contrer l'érosion des berges.

Le conseil des maires a donné son appui au projet pilote d'Ouranos qui doit d'abord obtenir le financement nécessaire à sa réalisation.

On a terminé cette année l'élaboration de fiches, propriété par propriété foncière, qui nous donnent des informations sur la présence ou non d'ouvrages de stabilisation, sur leur état, sur les signes d'érosion apparents. -Paul Gingras

L'aménagiste Paul Gingras de la MRC de La Mitis explique le projet : « Laurent d'Assylva, un économiste d'Ouranos, a travaillé sur des analyses de coûts-avantages pour plusieurs territoires de l'Est-du-Québec (notamment à Percé). Au terme des analyses, il proposait de mettre au point une plateforme de calcul informatisé à partir de laquelle on obtient des ordres de grandeur sur les coûts de telle ou telle option d'adaptation et ses avantages à long terme collectivement. Ça peut être du rechargement de plage, des murets, de l'enrochement, des techniques mixtes, des techniques douces, le repli ou le retrait comme l’enlèvement de bâtiments, ou encore la non intervention parce qu'il y a un coût aussi à ne pas intervenir » indique Paul Gingras.

Cette plateforme, qui serait d'abord conçue pour les municipalités riveraines de La Mitis, pourrait éventuellement être utilisée par d'autres MRC.

La MRC a développé une expertise depuis les grandes marées de 2010 qui ont frappé durement quatre de ses municipalités : Sainte-Luce, Sainte-Flavie, Grand-Métis et Métis-sur-Mer.

Depuis un an et demi, elle collabore à une démarche de réflexion sur l'évolution à long terme des rives du fleuve avec la Chaire de recherche en géoscience côtière de l'UQAR. « On a déjà beaucoup d'informations de notre côté qui sont complémentaires à celles de l'UQAR. On a terminé cette année l'élaboration de fiches, propriété par propriété foncière, qui nous donnent des informations sur la présence ou non d'ouvrages de stabilisation, sur leur état, sur les signes d'érosion apparents, sur la distance qui sépare les bâtiments par rapport à la ligne des hautes eaux. On est à finaliser la compilation de toutes ces données » indique Paul Gingras.

Dans le même ordre d'idées, la MRC a procédé à la mise à jour de l'inventaire qui avait été fait avant les grandes marées. « Il y a eu beaucoup d'enrochement depuis 2010, d'autres types d'ouvrages également, mais beaucoup d'enrochement » indique l'aménagiste de la MRC de La Mitis.

Toutes ces données une fois compilées, ajoutées à celles de l'UQAR, devraient déboucher sur un plan de gestion des rives principalement pour identifier les options d'adaptation à privilégier par segment de côte. « L'expertise de l'UQAR va nous aider à réunir toute l'information pour être en  mesure de prendre des décisions éclairées ou de formuler des demandes auprès des gouvernement sur la base d'assises scientifiques solides » indique en outre Paul Gingras.

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