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20 janvier 2017

Les producteurs agricoles menacent de bloquer l’accès à leurs terres

©Photo gracieuseté

Les producteurs agricoles du Bas-Saint-Laurent sont clairs, si le gouvernement ne revoit pas son programme de taxation foncière ils interdiront l’accès à leurs terres de manière partielle le 6 février et entièrement le 20 février.

L’Union des producteurs agricoles (UPA) du Bas-Saint-Laurent a organisé une manifestation devant le bureau du ministre responsable de la région, Jean D’Amour, ce vendredi matin à Rivière-du-Loup, avant de dévoiler le plan d’action élaboré avec des représentants des clubs de motoneigistes et quadistes, des hôteliers et des restaurateurs. « Certains nous disent qu’on prend la population en otage, mais ce n’est pas nous, c’est le ministre qui créé de l’incertitude en ne soutenant pas l’agriculture mettant ainsi, l’avenir des entreprises agricoles en péril. Qui nourrira la population quand on ne sera plus là? La taxation foncière est la goutte qui fait déborder le vase», déclare le président de l’UPA du Bas-Saint-Laurent, Gilbert Marquis.

Les producteurs agricoles et forestiers du Bas-Saint-Laurent sont exaspérés de l’attitude du ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, Pierre Paradis. Depuis longtemps, avant même l’annonce des changements devant être en application à compter du 1er janvier 2017, l’UPA réclame du gouvernement de mettre en place une table de travail avec les ministères concernés et le milieu municipal pour une refonte du Programme de crédit de taxes foncières agricoles (PCTFA).

«Le ministre a fait fi de cette demande et a apporté des modifications administratives sans avoir consulté. Les impacts de cette réforme représentent pour le Bas-Saint-Laurent, une hausse moyenne de 41 % sur 27 dossiers vérifiés par la firme Raymond Chabot Grant Thornton, avec une perte estimée à 1,5 M$», précise la directrice générale de l’UPA, Johanne Laplante.

La Fédération de l’UPA du Bas-Saint-Laurent a entamé plusieurs démarches pour faire pression sur le gouvernement. « Des municipalités et organismes concernés par les activités de plein air qui se déroulent sur les terres agricoles et forestières ont donné leur appui pour le report des modifications au PCTFA et une refonte qui tient compte des enjeux de la fiscalité foncière agricole tels que la valeur des terres qui ne cessent d’augmenter», ajoute M. Marquis.

Le message livré est que si le gouvernement ne déclare pas un moratoire sur les changements proposés au PCTFA et ne prend pas les dispositions pour mettre en place une table de travail, le mot d’ordre sera donné aux producteurs agricoles et forestiers de retirer l’accès à leurs terres. Les sentiers seront fermés partiellement le 6 février à trois endroits stratégiques, soit Saint-Épiphane, Rimouski et Amqui. Puis définitivement à partir du 20 février.

Dans les prochains jours, des affiches seront installées à différents emplacements pour dénoncer le manque d’écoute et de soutien du ministre Paradis et aussi pour démontrer les retombées économiques que permettent les producteurs agricoles et forestiers en donnant accès à leurs terres.

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