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Retour19 octobre 2017
Pas de dos d'âne envisagés pour baisser la limite de vitesse dans les rues résidentielles à Rimouski
©Photo TC Media - Pascal Cournoyer
Même s’il y a beaucoup de demandes pour des installations de dos d’âne dans certaines rues de la Ville de Rimouski, le chef de la division des infrastructures urbaines à la Ville de Rimouski, Steve Collin, explique pourquoi la Ville n’envisage pas en installer.
M. Collin affirme que si leur usage se prête bien dans les stationnements, les dos d’âne ne sont pas recommandés dans les rues : « L’expérience au Québec montre que ce n’est pas une mesure efficace. Les gens ralentissent, mais après ils sont un peu « fâchés » d’avoir eu à ralentir, donc ils s’arrangement pour reprendre le temps perdus, c’est documenté, cela s’appelle l’effet « yoyo ».
Il ajoute que toutes les villes au Québec qui ont emboité le pas à cet aménagement l’ont toutes fait à reculons, sous la pression des citoyens, mais que les dos d’âne pouvaient s’avérer dangereux pour le passage des véhicules d’urgence : « Qu’on s’imagine dans une ambulance avec une fracture de la hanche, circuler sur un dos d’âne n’améliore pas le cas de la hanche. »
Baisser la limite à 40 km/h
Dans le cadre des consultations sur la sécurité routière menées par le gouvernement du Québec, la Ville a produit un mémoire demandant que le code de la sécurité routière soit révisé pour faire passer la vitesse dans les rues de 50 km/h à 40 km/h. « Les rues collectrices , les boulevards, demeureraient à 50 km/h ou plus, mais les rues résidentielles, qui sont les plus nombreuses dans une ville, passeraient à 40 km/h. Sauf que dans l’état actuel, ça nous obligerait à mettre en place 700 ou 800 panneaux indicateurs. Si le code de la sécurité routière était modifié, la Ville mettrait des affiches seulement dans les rues collectrices. »
Le chef de division affirme que cela coûterait moins cher à la Ville et que cela déguiserait moins le paysage. « On ne peut pas présumer, à l’heure actuelle, que le gouvernement emboîte le pas », conclut-il. toutefois.
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