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02 octobre 2017

Québec veut aller plus loin dans le domaine des biotechnologies marines

Le gouvernement du Québec a profité de la convention BioMarine, qui réunit à Rimouski 260 chefs d’état, entrepreneurs et investisseurs du monde entier du domaine de l’économie bleue pour exprimer sa volonté d’aller encore plus loin dans le développement du secteur des biotechnologies marines.

Le ministre délégué aux Affaires maritimes du Québec, Jean D’Amour, a profité de la convention pour lancer devant une centaine de dignitaires et chefs d’entreprises internationaux, la vision du gouvernement sur la filière des biotechnologies marines, un des piliers de sa Stratégie maritime mise en place en 2014. « Nous voulons renforcer les maillons de la chaîne, de la recherche à la commercialisation et augmenter la participation du Québec dans les partenariats stratégiques entre les États. »

M. D’Amour dit vouloir investir dans le domaine des biotechnologies marines, un domaine créateur d'emplois : « En nous avons les fonds nécessaires pour le faire. Le Québec compte 70 entreprises de transformation de produits marins, dont 20 dans les biotechnologies. Cela représente 2 500 personnes employées en encore plus d’emplois en perspective. L’Est se positionne très bien, même s’il y a de la place pour l’ensemble des régions. Nous avons une expertise scientifique dont nous sommes fiers, avec des entreprises œuvrant dans le domaine des biotechnologies marines, comme Merinov en Gaspésie, avec le Réseau Québec maritime et l’Institut France-Québec qui vient en appui au secteur maritime.»

Dans le même temps, le gouvernement place parmi ses priorités la gestion durable de la ressource halieutique (de la pêche). « C’est une grande responsabilité sociale, Préserver nos ressources est fondamental. » Le ministre a indiqué que le gouvernement travaillait à un plan d’action qui devrait être déployé d’ici plusieurs mois. Ce plan vise à optimiser l’accès à la ressource et à favoriser son utilisation.

Il s’agit de créer un grand rassemblement de l’ensemble des acteurs du secteur des biotechnologies marines. « Au Québec, on traite seulement 30 % de la ressource disponible. En Islande, ils en sont à 80 %. La différence entre les deux, c’est le nombre d’emplois dans les régions que cela représente. Cela fait rêver et on veut aller encore plus loin »

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