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15 février 2017

Ne pas s’approcher des animaux en détresse

©Photo TC Media – Charles Lepage

La direction régionale de la protection de la Faune rappelle aux citoyens de ne pas tenter de s’approcher d’un animal en détresse et d’appeler SOS Braconnage au 1-800-463-2191.

L’adjoint au soutien aux opérations à la protection de la faune pour le Bas-Saint-Laurent, la Gaspésie et les Îles-de-la-Madeleine, Richard Hamel, donne l’exemple d’un cerf bris dans les glaces le long de la route à Sainte-Luce, le 3 février. « Dès leur arrivée, les agents ont demandé aux curieux de se disperser. Un attroupement de gens bruyant augmente le niveau de stress chez un animal qui a ainsi tendance à prendre des mauvaises décisions. Une fois la foule partie, l’animal s’est rapproché graduellement de la berge et le lendemain matin, il était de retour dans son habitat naturel en forêt», indique-t-il.

Les agents vont effectuer une opération après avoir fait une analyse de la situation. « Ils vont intervenir si ça ne met pas leur propre vie en danger. Dans le cas du 3 février, la glace était en frasis donc trop dangereuse pour s’y aventurer. Nous travaillons avec l’aide de la SQ qui s’occupe de la sécurité publique si l’animal est près d’une route. Les attroupements sont à proscrire, car l’animal n’est pas porté à revenir. Il faut éviter de courir après la bête pour essayer de l’avoir. On tente de ne pas utiliser de produits tranquillisant en hiver, car c’est dangereux de ralentir le métabolisme d’un animal au froid. L’abattage est la dernière solution envisagée. L’euthanasie peut être pratiquée si un animal revient régulièrement en milieu urbain», précise M. Hamel.

Avec l’arrivée prochaine du printemps, les citoyens sont appelés à ne pas nourrir les animaux ou laisser s’échapper des odeurs attirant les ours, ratons laveurs, coyotes ou renards. « Les animaux sont mieux dans leur habitat naturel. Si on nourrit les chevreuils qui s’approchent des résidences, on attire aussi leurs prédateurs comme les coyotes», explique le spécialiste.

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