15 février 2017

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« Pour représenter un territoire, ça prend des moyens. Je pense qu'on devra tenir un jour un débat sur les moyens mis à la disposition des députés de l'Assemblée nationale, en termes de personnel, en termes de recherchistes » a souligné le député Bérubé qui s'exprimait, hier, dans le cadre du débat plus large portant sur la nouvelle carte électorale.

Pour représenter un territoire, ça prend des moyens. -Pascal Bérubé

« Mon comté c'est 45 municipalités, 10 000 kilomètres carrés, trois MRC, trois bureaux de comté, un emploi à temps plein dans chacune des MRC. À telle enseigne qu'il n'y pas de masse salariale pour avoir un adjoint à Québec parce qu'on veut être présent sur le terrain avec nos concitoyens. Ça, c'est la réalité d'un comté rural » a soutenu le député Bérubé en déplorant la disparition en 2011 du comté de Matane.

« Depuis ce temps, on essaie de faire avec mon équipe le  meilleur travail possible, sachant qu'un député en milieu rural ce n'est pas comme un député en milieu urbain. On fait souvent de tout et souvent on va venir pallier à l'absence de services gouvernementaux » ajoutait M. Bérubé.

Ajout de La Mitis dans le nom de la circonscription

Essuyant un deuxième refus du Directeur général des élections à sa demande d'ajouter le nom de La Mitis à celui de la circonscription de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé est de nouveau revenu à la charge pour réclamer ce changement.

« Pour représenter un territoire, il faut  le nommer. La Mitis est un territoire historique très important. C'est la patrie de la Ville de Mont-Joli, c'est la patrie de la comédienne Marie-Thérèse Fortin, du chanteur, acteur et sénateur Jean Lapointe, du commandant Robert Piché et de combien d'autres personnalités québécoises appréciées. La Mitis est à l'ombre de Rimouski parfois, elle a besoin d'une identité forte » a plaidé le député Bérubé.

« Je ne suis pas le seul parlementaire à souhaiter que l'on tienne compte de notre territoire, de la volonté de la population pour nommer une circonscription » ajoutait Pascal Bérubé en citant l'exemple du député de Rivière-du-Loup-Témiscouata, Jean D'Amour, qui réclame l'ajout de Les Basques dans l'appellation de sa circonscription.

« Je ne sais pas à qui ça causerait préjudice de ne pas nommer La Mitis mais je sais à qui ça va donner du bénéfice de nommer La Mitis. Quand on nomme un territoire, il me semble qu'il nous appartient davantage » a conclu Pascal Bérubé.