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02 février 2017

Un observatoire axé sur le suivi environnemental des côtes du Québec maritime

Université du Québec à Rimouski

©Photo gracieuseté - Catherine Bruyère, Chaire de recherche en géoscience côtière

Dirigé par le professeur-chercheur Pascal Bernatchez, l'équipe du Laboratoire de dynamique et de gestion intégrée des zones côtières (LDGIZC), puis la Chaire de recherche en géoscience côtière de l'Université du Québec à Rimouski ont développé depuis plus d'une décennie des réseaux et des outils technologiques pour suivre les changements environnementaux en bordure des côtes de l'estuaire et du golfe du Saint-Laurent.

Le tout premier réseau a pris naissance en 1995 sur la péninsule de Manicouagan à la suite de recommandations faites à la MRC de Manicouagan concernant la problématique de l'érosion côtière.

Le réseau de stations de suivi de l'érosion côtière s'est ensuite étendu à l'ensemble des MRC de Manicouagan et de Sept-Rivières dans le cadre des projets de maîtrise de géographie de Stéphane Leblanc et de doctorat en géomorphologie côtière et télédétection de Pascal Bernatchez.

En 2000, à la suite d'une entente spécifique sur l'érosion des berges signée par cinq ministères du gouvernement du Québec et le Conseil régional de développement de la Côte-Nord, le réseau de suivi s'étend à l'ensemble de la Côte-Nord. 

Embauché en 2002 à l'UQAR, Pascal Bernatchez obtient en 2003 une subvention de la Fondation canadienne pour l'innovation (FCI) et le ministère de l'Éducation du Québec pour mettre en place le Laboratoire de dynamique et de gestion intégrée des zones côtières et pour développer des outils technologiques pour le suivi des côtes.

Un système d'acquisition d'imageries géoréférencées aéroportées (SAIGA-3D) permettant l'acquisition d'images haute résolution et de données LIDAR de la côte est développé ainsi qu'un système intégré de gestion de l'environnement côtier (SIGEC WEB) qui est basé sur une approche de cartographie interactive permettant une représentation cartographique des caractéristiques des côtes du Saint-Laurent sur le web.

Toujours en 2003, le réseau de suivi de l'érosion côtière est implanté au Bas-Saint-Laurent, en Gaspésie et dans la région de Chaudière-Appalaches, puis en 2005 aux Îles-de-la-Madeleine et en 2007 dans Charlevoix.

« Aujourd’hui ce réseau compte 5 400 stations de mesure réparties sur les différents types de côte de l’estuaire et du golfe du Saint-Laurent et permet notamment de suivre annuellement et de manière saisonnière l’évolution du littoral, de quantifier les processus d’érosion et d’accumulation, d’évaluer la sensibilité des côtes à l’érosion et de mesurer les effets des tempêtes sur les côtes », explique le professeur Bernatchez. Ce réseau est rendu possible grâce à la participation de milliers de résidents côtiers.

Un réseau d’observateurs sur le milieu côtier

Un réseau d’observateurs sur le milieu côtier a aussi été développé (http://dgizc.uqar.ca/Reseau_observateurs.aspx). « En côtoyant quotidiennement le littoral, les citoyens côtiers sont bien placés pour observer les changements au fil des événements et des saisons. Depuis 1995, leur collaboration a été essentielle au développement des réseaux de suivi et le partage de leurs connaissances a contribué à enrichir les réflexions des chercheurs quant à notre compréhension de l’évolution de nos littoraux et leur gestion », souligne le professeur Bernatchez.

Ce réseau d’observateurs permet d’intégrer le savoir des communautés côtières dans l’analyse et la compréhension de l’évolution de la zone côtière de manière plus structurée.

Cette mise à profit des observations et des connaissances des populations locales permet même d’orienter les travaux de recherche et aider à cibler des secteurs d’étude pertinents et même des solutions. « Finalement, ce réseau permet de documenter les phénomènes et les transformations naturelles et humaines qui caractérisent le patrimoine du Québec maritime », conclut Pascal Bernatchez.

L’Observatoire du littoral du Québec maritime (OLQM) est composé de 7 réseaux de suivi :

1.      Réseau de 5 400 stations de suivi de l’érosion côtière

2.      Réseau de suivi de 5 100 infrastructures potentiellement vulnérables

3.      Réseau de suivi des paramètres climatiques des régions côtières

4.      Réseau de suivi de tiges thermiques pour le suivi en continu de l’érosion

5.      Réseau de 55 caméras de surveillance des conditions environnementales côtières

6.      Réseau d’instrumentations océanographiques et de suivi des niveaux d’eau et vagues

7.      Réseau d’observateurs sur le milieu côtier

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