22 février 2017

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©Photo TC Media - Pierre Michaud

La nouvelle pourrait faire sursauter les contribuables qui suivent de près les activités financières de la Ville pour garder un œil sur la gestion des dépenses publiques, mais la démarche a une importance insoupçonnée.

La résolution accorde le contrat de 53 069 $, taxes en sus, pour les travaux d’effarouchement des goélands au lieu d'enfouissement technique (le « dépotoir ») à la firme Exploitation Jaffa, plus bas soumissionnaire conforme, pour la période allant du 20 mars 2017 au 19 mars 2018. « Ce n'est pas nouveau, car nous faisons ces démarches à tous les ans, en raison des lois provinciales du ministère de l'Environnement qui nous y obligent », précise la coordonnatrice en environnement de la Ville, Claire Lafrance.

Selon un document du ministère du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte aux changements climatiques (MDDELCC), depuis 2008, les lignes directrices « obligent les exploitants à garder les lieux propres en tout temps afin de limiter les odeurs et l’attraction d’insectes, d’animaux et d’oiseaux. » L’exploitant est ainsi tenu « de prendre les mesures nécessaires pour prévenir ou supprimer toute invasion d’animaux nuisibles sur le lieu et à ses abords. » Les oiseaux sont particulièrement visés pour le risque qu'ils représentent pour le trafic aérien.

Saison des nids

D'autre part, mais toujours à propos des goélands, la période de nidification approche, car elle se déroule du printemps à la première ou à la deuxième semaine de juillet. Rimouski est particulièrement propice à la croissance des goélands, en tant que ville maritime. Chauqe printemps, des citoyens m'étonnent de leur présence en grand nombre dans leur secteur. Les toits plats sont particulièrement attrayants pour les goélands, qu'on ne peut chasser ni abattre parce qu'ils sont une espèce protégée. Il faut plutôt penser à les empêcher de se faire un nid par des mesures d'effarouchement.