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16 mars 2017

Des marguilliers claquent la porte de l’assemblée de Fabrique

©Photo TC Media - Adeline Mantyk

Les marguilliers qui ont adressé des mises en demeure à l’endroit de la fabrique Saint-Germain ont quitté l’assemblée de Fabrique ce jeudi matin à la suite d’un désaccord sur le fait que Victor Lepage ne peut intégrer cette assemblée, son élection étant considérée comme illégale par l’Archevêché.

À leur arrivée, M. Lepage, M. Lechasseur et Mme Leblond ont été accueillis au presbytère Saint-Germain à 8 h pour l’assemblée de la Fabrique, à laquelle TC Media n’a pas pu avoir accès puisque les assemblées ne sont pas publiques. Des discussions ont eu lieu pendant près de 45 minutes. Victor Lepage, qui s’y était rendu pour s’expliquer avec les membres de la Fabrique, espérant être accueilli dans l'assemblée en tant que marguillier, est sorti de l’assemblée seul. Il a été suivi des deux autres marguilliers 10 minutes plus tard. L’élection de M. Lepage à titre de marguillier du secteur Saint-Pie-X le 11 décembre avait été déclarée illégale par le chancelier Yves-Marie Mélançon, M. Lepage ne peut donc siéger lors des assemblées.

Jean-Charles Lechasseur et Nathalie Leblond, qui eux siègent aux assemblées de Fabrique, ont tenu à montrer leur solidarité envers Victor Lepage en quittant l’assemblée. « Nous restons marguilliers. Mais nous sommes sortis de l’assemblée pour signifier notre désaccord sur le fait que M. Lepage ne peut intégrer le Conseil. Il a été élu démocratiquement », d’affirmer M. Lechasseur.

Après avoir déclaré l’élection de M. Lepage illégale, le chancelier Yves-Marie Mélançon avait précisé, début février, que M. Lepage pouvait tout de même être marguillier en étant nommé comme tel par l’Évêque, sur recommandation du reste des membres de la Fabrique.

Interrogé à ce sujet à sa sortie de l’assemblée, M. Lepage a répondu qu’il accepterait cette nomination à une condition : « J’accepterais d’être nommé marguillier si l’Évêque reconnait mon élection comme légale, les gens se sont déplacés le 11 décembre (jour de l’élection du marguillier pour le secteur St-Pie-X ), ils m’ont félicité. Il y a des marguilliers qui n’ont pas été élus par les paroissiens autour de la table. Moi je le suis, je m’attends à ce qu’on reconnaisse cette légitimité. »

Normand Lavoie, président de l’assemblée de fabrique, et Michel Lavoie, économe diocésain présent comme observateur, n’ont pas souhaité faire de commentaire.

Une réponse à une mise en demeure

M. Lepage affirme, document à l’appui, que la Fabrique a répondu à sa mise en demeure du 13 février : « Il est inscrit que l’assemblée de la fabrique ne peut donner suite à ma demande de reconnaître par voie de résolution ma légitime élection au poste de marguillier. » La lettre cite, pour justifier la décision, l'article 52 de la Loi sur les Fabriques, qui stipule que «  l'assemblée des paroissiens est présidée par le président d’assemblée ou le vice-président d’assemblée. Toutefois, si ceux-ci sont absents ou empêchés d’agir ou s’ils refusent d’agir, l’évêque ou son délégué peut présider l’assemblée. Celui qui préside l’assemblée n’a pas droit de vote. »

Jean-Charles Lechasseur et Nathalie Leblond affirment qu’ils n’ont reçu aucune réponse à leurs mises en demeure. Toutefois, par voie de communiqué le 24 février, l’Archevêché a fait savoir que M. Lechasseur et Mme Leblond pouvait siéger sans condition aux assemblées de fabrique. L’élection de M. Lechasseur avait été déclarée non valide par le chancelier de l’Archevêché, Yves-Marie Mélançon.Le 24 février, l’Archevêché a signifié son intégration au sein de l’assemblée. « Il est membre de l’assemblée de Fabrique, il pourra siéger, discuter et voter sur toutes les questions, incluant celles touchant la Cathédrale de Rimouski », avait affirmé Michel Lavoie, l’économe diocésain nommé par l’archevêque Mgr Denis Grondin comme observateur des Assemblées de Fabrique depuis le 24 février.

L’assemblée de Fabrique a également donné suite aux demandes de Nathalie Leblond, qui siège actuellement au poste de marguillière pour le secteur Saint-Germain, tel que précisé par M. Lavoie : « Mme Leblond pourra discuter de questions touchant la Cathédrale et elle pourra voter. »

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