Les groupes syndicaux dénoncent à nouveau OPTILAB

©Photo TC Media – Jean-Philippe Langlais

MANIFESTATION. Une cinquantaine de personnes ont participé à une chaîne humaine, ce midi, le long de la rue Saint-Louis face à l'hôpital de Rimouski, afin de dénoncer le déploiement d'OPTILAB, prévu dès le 1er avril.

La manifestation était initiée par l'Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) ainsi que le Syndicat des enseignantes et enseignants du Cégep de Rimouski. Les personnes présentes ont voulu déplore la mise en marche du projet qui vise à centraliser un certain nombre d'activités de laboratoire à l'hôpital de Rimouski. Elles s'inquiètent notamment du transport sécuritaire des prélèvements. L'APTS souligne qu'au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie, pour qu'un échantillon prélevé à l'hôpital de Gaspé atteigne le laboratoire serveur situé à Rimouski, il devra parcourir 380 km.

« À deux semaines du coup d’envoi d’OPTILAB, nous n’avons reçu aucune garantie que la sécurité des échantillons sera assurée, malgré leur transport sur des centaines de kilomètres dans plusieurs cas. Sans compter que les systèmes informatiques sont incompatibles entre eux et que les établissements serveurs n’ont pas la capacité physique de recevoir les milliers de nouveaux échantillons qui déferleront à la suite de l’implantation d’OPTILAB », indique le porte-parole régional de l'APTS, Sylvain Lirette.

L'APTS demande aussi au ministre de la Santé, Gaétan Barrette, de rendre public avant le 1er avril un rapport pourtant sur la planification des routes et les exigences de transport requises pour résoudre les problèmes reliés au transport des échantillons de biologie médicale. D'autres mobilisations se sont organisées ailleurs, dans la région.

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