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28 mars 2017

Les bateaux de recherche et sauvetage reprennent le large à l'IML

©Photo TC Media - Sonia Lévesque

BASE SAISONNIÈRE. Les équipes de la Garde côtière basées à l'Institut Maurice-Lamontagne (IML) de Mont-Joli ont remis à l'eau, mardi après-midi, les cinq navires de 47 pieds, dédiés à la recherche et sauvetage.

Ces navires  sont en opération du 1er avril au 30 novembre, durant la période où les activités de plaisance et de pêche sont à la hausse. Au 30 novembre, les navires reviennent à l'IML, c'est la période de maintenance hivernale et la mise à niveau des systèmes. « On fait la mécanique, les entretiens, on remplace les équipements qui sont désuets ou mis à jour pour assurer un standard à travers la flotte. À ce temps-ci de l'année, on s'apprête à les remettre à l'eau » explique Sylvain Pleau, surintendant services techniques - division électronique et informatique à l'IML.

©Photo TC Media - Sonia Lévesque

Sylvain Pleau, surintendant services techniques - division électronique et informatique à l'IML. Le bateau derrière lui en est un dédié aux missions scientifiques.

Ici on est contraint par la marée. Mettre les navires à l'eau c'est déjà un bel exercice. On dispose d'une marge de manœuvre assez serrée. -Sylvain Pleau

Cette sortie se déroule à chaque printemps, à une date déterminée par les marées et les conditions de glace sur le fleuve, car les navires qui ont une coque en aluminium ne sont pas équipés pour naviguer dans la glace.

Suivant une logistique réglée au quart de tour, les navires quittent l'atelier sur des remorques et sont amenés jusqu'à la rampe de lancement avant d'être mis à l'eau.

« Ici on est contraint par la marée. Mettre les navires à l'eau c'est déjà un bel exercice. On dispose d'une marge de manœuvre assez serrée pour la mise à l'eau. Tout se fait en dedans d'une heure, c'est un vrai ballet » souligne M. Pleau.

©Photo TC Media - Sonia Lévesque

Un des bateaux de la Garde côtière qui assure la recherche et sauvetage sur le Saint-Laurent, du 1er avril au 30 novembre.

Plusieurs équipes sont au travail pour orchestrer ce rituel du printemps. Une fois dans l'eau, les cinq navires, qui portent tous des noms de cap (Cap d'Espoir, Cap Percé, Cap Tourmente, Cap de Rabast, Cap Aupaluk et Cap Rozier), prennent chacun la destination de leur base saisonnière : Tadoussac, Québec, Havre-Saint-Pierre, Kegaska, et Rivière-au-Renard.

Chaque bateau comporte deux équipages qui travaillent en alternance trois semaines, jour et nuit. « Ils sont à 30 minutes de nautisme à partir du quai. Lorsqu'il y a un appel directement à la base de recherche et sauvetage ou au 911 via le centre de recherche de Québec, le navire a 30 minutes pour partir en direction de l'appel de détresse » explique Sylvain Pleau.

L'an passé, le centre de recherche et sauvetage de Québec a recensé 1800 cas sur le fleuve Saint-Laurent, qui ont été pris en charge principalement par les cinq bateaux de l'IML, et à partir de Québec vers l'Ontario, par de plus petites embarcations.

« Avec les navires de 47 pieds, on peut aller dans des mers assez agitées, ce sont souvent les cas qui se présentent » précise Sylvain Pleau.

La rentrée des navires le 30 novembre ne signifie pas pour autant la fin du programme de recherche et sauvetage : les gros navires prennent le relais.

La majorité des bateaux de la Garde côtière pour l'est du Québec sont entretenus à l'atelier de l'IML. « On a environ 85 embarcations dont les six 47 pieds (cinq navires et un bateau relève), qui sont dédiés aux divers programmes de Pêches et Océans et de la Garde Côtière. Les navires sont répartis entre Québec, Blanc-Sablon, toute la Gaspésie et les Îles-de-la-Madeleine. À l'automne, toutes ces embarcations doivent revenir à l'Institut » relate M. Pleau.

Les gens de la flotte s'occupent de la logistique des équipages et du transport de toutes ces embarcations, le département d'ingénierie navale, voit à tout ce qui est mécanique, et le groupe électronique et informatique se spécialise dans ces systèmes.

Les équipes sont à pied d'œuvre tout l'été. « Si le navire se brise, on a un système de rappel, d'identification des troupes, centralisé à Québec, qui permet d'envoyer la demande directement à l'atelier responsable. On va donner le service là où l'embarcation se trouve. L'été, on voyage beaucoup » illustre Sylvain Pleau.

La Garde côtière dispose d'ateliers à Les Escoumins, Sept-Îles et Gaspé. Le bateau relève permet aux équipes de faire de la maintenance en tout temps ou de pallier à un bris majeur.

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