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07 mars 2017

Un déversement de deux litres à l'origine d'un branle-bas à l'UQAR

©Photo TC Media – Jean-Philippe Langlais

ÉVACUATION. Le bris d'une bouteille de chloroforme formol, un produit toxique hautement volatile, a entraîné le déploiement de mesures d'urgence, mardi matin, à l'Institut des sciences de la mer (ISMER) de l'Université du Québec à Rimouski (UQAR).

Une vingtaine de pompiers du Service de sécurité incendie de Rimouski, accompagnés d'ambulanciers, de policiers de la Sûreté du Québec et de représentants d'Urgence-Environnement se sont dépêchés sur les lieux, peu après 11 h. L'évacuation, facilitée par le faible volume d'activités en raison de la relâche, s'est effectuée rondement. Le chloroforme formol est un produit régulièrement utilisé dans le secteur marin, pour l'extraction de l'ADN. Une quantité de deux litres s'est échappée du contenant.

« C'est un produit volatile qui peut se répandre très rapidement dans l'édifice. On préfère prendre le temps nécessaire pour bien ventiler. Ce produit a un potentiel cancérigène sur le long terme et est manipulé sous des hottes chimiques. C'est la mesure, chaque fois qu'il y a bris de bouteille, d'évacuer pour être capable de contrôler la présence du produit », explique la directrice de l'ISMER, Ariane Plourde.

L'ISMER est demeurée fermée pour la journée et est en mesure de rouvrir ses portes ce mercredi matin. Trois personnes, ayant ressenti des maux de tête, ont été incommodées par le produit écoulé. Elles ont été transportées à l'hôpital puis placées sous surveillance pour une durée de quatre heures, tel que le prescrit la procédure. Il n'y a pas lieu de craindre pour leur santé, selon Mme Plourde.

Les pompiers de Rimouski sont formés pour les interventions liées à la présence de produits dangereux et suivent un protocole bien établi. « On n'est pas nécessairement familier avec tous les produits chimiques, ce serait pratiquement impossible pour nous. Par contre, les procédures et méthodes de travail sont sensiblement toujours les mêmes. On va évaluer le niveau de protection qu'on va utiliser, quel type d'absorbant, quel récipient nous allons employer et les moyens pour se départir de ce produit ensuite », décrit le directeur du Service de sécurité incendie de Rimouski, Jean-Sébastien Meunier.

©Photo TC Media – Jean-Philippe Langlais

La directrice de l'Institut des sciences de la mer, Ariane Plourde.

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