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09 mars 2017

Des négociations qui piétinent dans l'industrie de la construction

©Photo Depositphotos – akarelias

CONVENTION COLLECTIVE. De passage à Rimouski jeudi dans le cadre d'une tournée d'information, l'Association de la construction du Québec (ACQ) espère un progrès dans les négociations avec l'Alliance syndicale alors qu'aucune discussion de fond n'a encore eu lieu sur les enjeux.

Les conventions collectives viendront à échéance le 30 avril. Les premières rencontres se sont tenues en janvier. Un conciliateur a été appelé en cours de route. Les deux parties se sont entendues sur les modalités et la structure de négociation, et ont convenu d'un calendrier. Après avoir présenté la liste d'enjeux, l'ACQ indique que plusieurs rencontres ont été annulées. La partie syndicale a procédé à une demande de médiation le 1er mars, soit 60 jours avant l'échéance de la convention collective

« Cette demande de médiation enclenche le compte à rebours pour une éventuelle grève. Depuis que la demande de médiation a été déposée, d'autres rencontres ont été annulées. On se pose la question pourquoi le syndicat a demandé la médiation. Est-ce que c'était pour qu'on puisse accélérer les discussions ou pour obtenir plus rapidement son droit de grève ? », se questionne le porte-parole et membre du comité de négociation de l’ACQ, Éric Côté.

Les différents enjeux, dont ceux relatifs aux salaires, aux horaires, au temps supplémentaire, aux frais de déplacements, n'ont pas encore été abordés. « On souhaite amorcer une discussion avec le syndicat sur la façon dont on peut améliorer notre convention collective, pour la rendre plus flexible sans nécessairement sacrifier les conditions des travailleurs. Qu'on puisse aménager, à l'intérieur de notre convention, des conditions pour que l'industrie soit plus efficace », ajoute M. Côté.

Au ralenti

L'industrie de la construction connait présentement un ralentissement au Québec et le territoire du Bas-Saint-Laurent/Gaspésie n'y fait pas exception. Selon les perspectives de la Commission de la construction du Québec, le nombre d'heures travaillées devrait baisser de 18,5 % dans ces deux régions, pour l'année 2017. Ce déclin prévu est expliqué par l'achèvement des travaux à la cimenterie McInnis à Port-Daniel.

« Ce n'est pas une bonne nouvelle. Ni pour les travailleurs, ni pour les propriétaires. C'est pour cela qu'on dit: trouvons l'occasion de discuter sur les enjeux pour faire en sorte que notre industrie puisse reprendre du poil de la bête », soutient Éric Côté.

Le Bas-Saint-Laurent/Gaspésie compte quelque 800 employeurs dans les secteurs institutionnel-commercial et industriel, dont 240 sont membres de l'ACQ.

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