25 avril 2017

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©Photo TC Media - Adeline Mantyk

La consultation, qui vise à déterminer l’acceptabilité sociale de l’usage de la Cathédrale, se déroulera en deux phases de collectes de données.
La première, du 25 avril au 3 juin, consistera en un sondage. « La gestion et l’analyse du sondage ont été confiées à la firme Léger. C’est un sondage probabiliste, qui dans 95 % des cas sont représentatifs. Je travaille avec un analyste et un spécialiste des problèmes d’acceptabilité sociale chez Léger. Les 400 individus seront pris au hasard dans la Ville de Rimouski, devant être âgés de 18 ans et plus, pouvant s’exprimer en français et répertoriés dans le bottin téléphonique. Le sondage, d’une durée de six minutes, contiendra 15 à 20 variables.

La phase deux du processus est un appel de mémoires ouvert à l’ensemble de la population et des organisations du diocèse : « C’est une occasion pour les gens qui ont des projets de les proposer, tout le monde peut faire parvenir son mémoire. Une séance d’audience publique aura lieu le samedi 3 juin à la Coudée du Cégep de Rimouski. Tous les mémoires seront publics », précise le chercheur, mandaté par l’Archevêché pour réaliser cette consultation.

Au terme de la consultation, M. Vignola se chargera de produire un rapport, remis à l'Archevêché : « Je vais faire une analyse quantitative des mémoires et les comparer avec les données du sondage. À la fin du processus, on devrait voir quelles options sont acceptées ou non ou acceptables par la population. Les résultats ne seront pas diffusés avant le retour de Mgr Denis Grondin, qui doit se rendre à Rome. »

Une consultation indépendante et objective

M. Vignola estime que quels que soient les projets pour l'avenir de la Cathédrale, la population doit être connsultée et aurait dû l'être bien avant aujourd'hui. « On est dans un climat extrêmement tendu. Dans un climat comme celui-là, on n’est pas capable de s’asseoir et de discuter. Il faut reculer d’un pas. Des gens sont prêts à faire beaucoup de choses pour le sauvegarder et chacun à sa façon de voir comment sauvegarder. Dans les deux projets déjà proposés, (celui du Comité 1862 et celui du Comité 2016), il était question de collectes de fonds. On représente la population quand on est au courant de ce qu’elle pense, d’où la consultation. »

M. Vignola précise qu’il a mis en place des pare-feu du côté du contenu comme du côté des dépenses entourant la consultation : « J’ai un budget de 10 000 $, remis par le diocèse  pour mener la consultation. Cette somme est dans les coffres de la Société rimouskoise du patrimoine (SRP) et nous avons une entente tripartite. Je détermine les dépenses, la SRP n’a rien à dire et fait le chèque. Je détermine les questions posées et personne ne s’implique, Je suis entièrement indépendant. »

Une page Web a été créée sur le site Web du diocèse de Rimouski, regroupant une revue de presse de tout ce qui s’est dit sur la Cathédrale et la paroisse de 2013 à 2017. « J’ai demandé des documents à la Fabrique et à l’Archevêché, qui seront groupés sur le site, pour que les gens aient le plus d’informations possible. »