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26 avril 2017

Cinq scénarios possibles pour l’utilisation de la cathédrale de Rimouski

L'historien et chercheur rimouskois mandaté par l'Archevêché pour mener à bien une consultation publique sur l'avenir de la cathédrale, Kurt Vignola, explique que le sondage inclus dans la consultation, qui doit débuter le 25 avril, visera notamment à connaître le degré d’accord de la population quant à l’utilisation de la cathédrale. Cinq options sont sur la table.

Lors du sondage,qui prendra fin le 3 juin, les gens examinés pourront se prononcer sur cinq différents scénarios potentiels quant à l’usage de la cathédrale : « Les cinq options sont : démolir la cathédrale, qu’elle soit uniquement une église, les trois autres options sont un mélange, soit un peu d’activités laïques et beaucoup de religieux, un peu de religieux et beaucoup de laïque, ou pas de religieux du tout », explique M. Vignola.

Le sondage mettra aussi en lumière l’attachement de la population envers la cathédrale, une dimension que le chercheur estime primordiale quand on parle d’un édifice patrimonial : « La cathédrale est un bâtiment patrimonial, un héritage qu’on reçoit des générations antérieures. Il a une importance dans la construction de l’identité collective. Les questions patrimoniales ne se règlent pas lorsqu’il a des tensions et des menaces, alors que les acteurs ont peur de s’impliquer et d’agir. Et pendant ce temps-là, le bâtiment est exposé aux éléments. »

Le sondage examinera les possibilités de financement futur de la cathédrale, qui doit être envisagé de deux façons, pour M. Vignola : « Il y a les coûts et les moyens de financement. Beaucoup de chiffres sont lancés, certains vérifiés d’autres non, certains changeront d’ici deux ou cinq ans. Le problème n’est pas l’ampleur des coûts dans un projet comme celui-là mais la mobilisation sociale derrière. Et avec cette mobilisation, on est capable d’aller chercher le financement. On veut savoir si les gens sont prêts à payer, à faire des sacrifices dans d’autres actifs de la ville pour financer cela, on va leur demander. On va aussi faire la distinction entre ceux qui contribuent déjà et ceux qui ont une opinion sans avoir contribué. »

M. Vignola précise qu’à titre de bâtiment patrimonial, la cathédrale doit être financée par sa communauté de proximité, c’est pourquoi le sondage est fait à Rimouski. « Quand c’est une église, elle est financée par la fabrique, quand c’est un édifice patrimonial, il est financé par sa communauté de proximité, essentiellement les gens de la municipalité et éventuellement quelques donateurs extérieurs. »

Le sondage vise aussi à dresser le profil des Rimouskois en fonction de leur point de vue quant à l’avenir de la cathédrale : « Qui sont ceux qui veulent la voir démolie, ceux qui veulent que la cathédrale soit une église ? »

La consultation comporte deux phases, une première phase de sondage sur 400 Rimouskois, du 25 avril au 3 juin, dirigée par la firme de sondage Léger, et une deuxième phase d’envoi de mémoires, qui seront examinés lors d’une journée d’audiences publiques le 3 juin au Cégep de Rimouski. À la suite de la consultation, un rapport sera déposé par l’historien chercheur rimouskois Kurt Vignola, mandaté par l’Archevêché pour mener la consultation.

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