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01 mai 2017

Il n'y a aucun litige entre Saint-Marcellin et les acériculteurs

©Photo TC Media – Jean-Philippe Langlais

USAGE D'UN CHEMIN. Le maire de Saint-Marcellin, André-Pierre Vignola est catégorique: il n'y a aucun litige entre la Municipalité et les producteurs acéricoles, réagissant ainsi à un reportage diffusé la semaine dernière, à TVA.

Le reportage laissait entendre qu'il y avait une mésentente entre la Municipalité et des acériculteurs alors que ces derniers utilisent un chemin municipal qui a besoin d'importants travaux en raison des nombreux nids-de-poule occasionnés par le transport lourd. Le maire, qui n'était pas disponible au moment du reportage, souhaitait remettre les pendules à l'heure lundi.

Les acériculteurs paient leur juste part. -André-Pierre Vignola

« Il n'y a pas de litige, il n'y a pas de problème et il n'y a pas de mésentente. Ce n'est pas la Municipalité de Saint-Marcellin qui tente, selon la nouvelle, d'avoir une contribution des acériculteurs. Il y a un dialogue, oui, mais on n'est pas sur un ton chicanier », souligne André-Pierre Vignola.

La route en cause, le Chemin de la Montagne blanche, appartient à Saint-Marcellin sur une distance de 1,6 km. Il touche aussi au secteur de Saint-Narcisse-de-Rimouski et se rend en territoire non organisé, géré par la MRC. Du même souffle, le maire Vignola rappelle que quatre entreprises acéricoles paient des taxes à Saint-Marcellin. Il estime aussi que la nouvelle a fait mal aux acériculteurs.

« Sans tenir compte des chalets ou des gens qui vont sur la zec ou sur la réserve, on a quatre propriétés, donc quatre ménages. Il y a plus que quatre personnes, en plus des quatre acériculteurs, en plus du transport de bois qui peut se faire par les concessions forestières plus loin. Ça dépasse littéralement ce qui a été dit dans le reportage. Il est faux de dire que les acériculteurs ne sont pas de bons partenaires », explique M. Vignola.

Des pistes de solution

Les producteurs acéricoles et les représentants de la Municipalité se sont rencontrés, lundi matin, afin d'élaborer une stratégie pour assurer la pérennité du Chemin de la Montagne blanche. André-Pierre Vignola a qualifié la rencontre de productive. L'implantation de stations de pompage pour l'eau d'érable figure parmi les options à analyser pour soulager le chemin, en période printanière. « La pérennité du Chemin de la Montagne blanche passe par la bonne entente. Ce n'est pas vrai que c'est l'ensemble des contribuables de Saint-Marcellin qui paient pour ça. Eux aussi, les acériculteurs, paient leur juste part. »

La Municipalité affirme être en situation de rattrapage quant à l'entretien des chemins. Elle a investi, en trois ans, environ 500 000 $ dans son réseau routier. « On a fait beaucoup, mais parfois ça ne paraît pas, lorsqu'on a des printemps comme celui-là. On tend à prendre le dessus, mais jamais je ne me laisserai dire qu'on est négligent et encore moins qu'on a une mésentente avec nos partenaires, nos entrepreneurs, nos acériculteurs. Ce n'est pas admissible », estime le maire.

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