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24 mai 2017

Le projet d'usine de transformation du lin toujours sur les rails

©Photo gracieuseté

LA MITIS. Il y a encore loin de la coupe aux lèvres mais le projet de doter La Mitis d'une usine de transformation de lin est toujours dans la mire du Centre local de développement (CLD) de La Mitis.

Selon la directrice générale Annick Marquis, le dossier avance de façon positive. « Nous sommes en pourparlers avec des entrepreneurs régionaux. Il y  a deux enjeux majeurs dans ce projet : l'expertise et les capitaux. On parle de mise en marché d'une fibre qui demande une certaine technique » indique madame Marquis en chiffrant le projet entre 3 et 5 M $.

Si on veut qu'il y ait du lin qui se produise dans La Mitis pour avoir éventuellement une usine, il faut que les entreprises laitières soient intéressées à produire du lin. -Jonathan Ferté

Il y a déjà quelques années que le CLD de concert avec le Centre de formation professionnelle de Mont-Joli-Mitis travaille sur ce projet d'usine de défibrage. Les premiers essais de production du lin ont vu le jour en 2009.

Un projet pilote est à l'étude actuellement pour démarrer une production et évaluer la rentabilité.

2000  hectares de lin pour fournir une usine

Récemment devant les maires de La Mitis, le conseiller en développement agroalimentaire, Jonathan Ferté, précisait que « pour qu'une usine fonctionne à plein régime, ça prendrait  minimalement 2000 hectares de lin, ce qu'on n'a pas actuellement dans La Mitis. Il va falloir mobiliser les entreprises agricoles pour s'approprier cette production » indiquait-il.

Actuellement, 150 hectares de lin sont en culture et six producteurs de Saint-Joseph-de-Lepage, Sainte-Flavie et Les Hauteurs l'ont ajoutée à leur exploitation.

Parmi les avantages, la culture du lin exige peu de rotation. Elle est peu sensible aux maladies et c'est une céréale intéressante pour l'alimentation du troupeau laitier, en raison de son taux élevé d'oméga 3. Dans La Mitis, 40 % des producteurs agricoles sont des producteurs laitiers. Ce qui a fait dire à Jonathan Ferté : « Si on veut qu'il y ait du lin qui se produise dans La Mitis pour avoir éventuellement une usine, il faut que les entreprises laitières soient intéressées à produire du lin.»

Le grain représente aussi une source de revenus plus élevée que d'autres types de céréales, le blé et l'avoine notamment, et la paille qui serait éventuellement vendue à l'usine procurerait aux producteurs une entrée d'argent supplémentaire.

En revanche, c'est une culture qui représente un certain défi technique. « La paille est très intéressante, mais elle est plus difficile à traiter » souligne M. Ferté. Il faut aussi traiter la paille dans le champ, ce qu'on appelle le rouissage. Défis qui ne sont toutefois pas insurmontables. Un réseau d'expertise est en voie de formation avec le Fonds de soutien aux projets structurants pour donner de la formation aux producteurs.

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