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26 mai 2017

« On a le devoir moral de travailler ensemble au projet d'indépendance du Québec »

©Photo TC Media - Sonia Lévesque

POLITIQUE. Si la présidente des Organisations unies pour l'indépendance (Oui Québec), Claudette Carbonneau, estime qu'une pause est nécessaire à la suite du désistement de Québec solidaire de l'entente conclue entre les quatre partis souverainistes, la vice-présidente du Bloc québécois, Kédina Fleury-Samson croit à l'instar de madame Carbonneau que c'est aussi un appel à devoir travailler encore plus ensemble.

« Même s'il y a un petit moment de '' refroidissement '', on ne peut pas s'arrêter à ça, et mettre tous les mois de travail de côté. On a le devoir moral de travailler ensemble au projet d'indépendance du Québec. Pour tous ceux qui sont dans ces visées-là, que ce soit dans la société civile ou dans les partis politiques, c'est un devoir » croit la Mont-Jolienne, qui siège à Oui Québec.

©Photo gracieuseté

Harold Lebel, député péquiste de Rimouski, Kédina Feury-Samson, vice-présidente du Bloc québécois, Anacha Rousseau, représentante d'Option nationale, Julien Fecteau-Robertson, co-porte-parole de Québec Solidaire à Rimouski, et Alain Martineau président de

Même s'il y a un petit moment de '' refroidissement '', on ne peut pas s'arrêter à ça, et mettre tous les mois de travail de côté. -Kédina Fleury-Samson

« Cela dit, je ne juge pas ce que Québec Solidaire fait ou ne fait pas, signe ou ne signe pas. Si ça ne passe pas par la feuille de route, ça passera par d'autres choses, sauf qu'on est obligés de travailler ensemble. Il faut dissocier feuille de route et pactes électoraux » poursuit madame Fleury-Samson.

Comme on le sait maintenant cette entente conclue entre les quatre partis souverainistes (Parti québécois, Bloc québécois, Québec Solidaire et Option nationale) devait être rendue publique, en avril, mais le représentant de QS, Andrès Fontecilla, l'un des signataires, a fait part aux OUI Québec qu'elle ne satisfaisait pas le comité de coordination de sa formation politique et que celle-ci s'en dissocierait si elle était rendue publique dans sa forme originale.

L'entente rendue publique, hier, par la présidente Claudette Carbonneau prévoyait la mise sur pied, suivant l'élection d'une majorité de députés souverainistes, d'une assemblée constituante chargée de rédiger un projet de constitution pour un Québec indépendant et de tenir un référendum à la fois sur la souveraineté et la nouvelle constitution. L'entente non définitive devait être entérinée par les membres des quatre formations politiques.

« De ma compréhension, il y a une distinction à faire entre entente politique et concertation pour l'indépendance du Québec, et je soumets l'idée que peut-être QS ne voulait pas qu'il y ait un amalgame entre les deux. C'était peut-être un enjeu » indique prudemment la vice-présidente du Bloc.

Déçue de la tournure des événements ? « On est dans des conjonctures politiques et chaque parti a une vision, des intérêts, des projets. À cet égard-là je ne peux pas juger. Comme citoyenne en faveur du projet de l'indépendance, je suis déçue. C'est la sortie d'une des bonnes nouvelles pour le mouvement des 15 dernières années » dit-elle.

La vice-présidente du Bloc, un parti qui a fait élire 10 députés à la Chambre des communes à l'automne 2015, sent que Oui Québec ont le souci de donner une place équitable à chaque intervenant autour de la table. « Sur cet élément-là, ils sont très bons » nuance la Mont-Jolienne, galvanisée par l'arrivée de Martine Ouellet à la tête du Bloc québécois.

Martine Ouellet

« Il y a un avant et un après Martine. Avec Martine, la transition de l'indépendance, c'est une question phare de sa vision pour le Bloc. On va assister à l'automne à un déploiement pour l'indépendance comme on a jamais vu. Ça, ce sont des projets qui sont stimulants. On va avoir une campagne permanente de promotion de l'indépendance gérée par Mario Beaulieu (président du Bloc). On va présenter le projet dans le quotidien de gens. Il faut arrêter de penser que le projet d'indépendance c'est contre les Anglais, contre le Canada. On pense que l'indépendance c'est un référendum, ce n'est pas ça, c'est un vrai projet de société. On ne peut pas penser aux prochaines élections au Québec sans regarder ce qui se passe dans le monde. Est-ce qu'on veut jouer un rôle dans le monde ou bien jouer un rôle de subordonné » plaide-t-elle. « Actuellement, on n'a pas de direction claire, on n'a pas de projet de société » se désole l'ex-candidate du Bloc dans Avignon-La Mitis-Matane-Matapédia.

Dans le même élan : « Martine c'est notre point de chute à cause de sa personnalité, de son parcours, de son militantisme » souligne la vice-présidente du parti, qui fait aussi confiance aux responsabilités partagées entre les personnes les plus aptes à les exercer pour rallier les Québécois à la cause des Oui Québec.

Pourrait-elle être de nouveau candidate dans l'avenir ? La fonction que j'occupe actuellement me nourrit, me satisfait complètement. J'ai la chance d'assister aux réunions du caucus du parti à Ottawa toutes les semaines, j'ai la chance d'être dans la sphère du parti, que demandez de plus » conclut-elle.

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