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21 juin 2017

BAnQ : pas de coupures de postes à Rimouski mais de l'inquiétude

©Photo TC Media - Adeline Mantyk

ARCHIVES NATIONALES. Les coupes de 29 postes affectant Bibliothèque et archives nationales du Québec (BAnQ) à l’échelle du Québec n’ont pas touché Rimouski. Toutefois, les historiens de l’Institut d’histoire de l’Amérique française (IHAF), dont la professeure de l’UQAR Karine Hébert est la vice-présidente, s’inquiètent des effets de certaines mesures sur l’accessibilité aux archives québécoises.

Geneviève Rossier, directrice des communications, des relations publiques et de la visibilité numérique à BAnQ, explique que les restrictions budgétaires à BAnQ n’ont pas eu d’impact sur les emplois à Rimouski : « Sur les 29 postes permanents abolis, 26 le sont à Montréal et trois à Québec. Aucun des trois postes de BAnQ Rimouski n'est aboli, ni dans aucun autre centre régional de BAnQ conservant des archives. L’atteinte des cibles budgétaires exige un réaménagement des structures de gestion, l’abolition de certains postes, et une diminution des budgets d’opération. Les décisions annoncées récemment ont été prises de manière à minimiser l’impact sur la réalisation des missions et les services aux citoyens. »

Mme Rossier ajoute qu’il n’est pas question de réduire les heures d’ouverture des centres. « Les services aux usagers sont préservés à la Grande Bibliothèque, dans les centres de BAnQ conservant des archives partout au Québec ainsi que dans l’espace virtuel. Notre démarche d’optimisation et une gestion prudente contribuent à réduire l’impact des abolitions de postes. »

Par ailleurs, la directrice confirme que ces récentes annonces n’ont pas d’incidence sur le projet de relocalisation de BAnQ Rimouski. Le Centre, soumis à des contraintes d'espace, avait annoncé vouloir se relocaliser dans un endroit plus proche du centre-ville de Rimouski, pour attirer d'avantage le public et bénéficier de davantage d'espace pour présenter des expositions.

Des effets sur l’accès aux archives

Les historiens de l’IHAF s’inquiètent notamment des impacts potentiels de ces coupes sur l’accessibilité aux archives québécoises tant par les chercheurs que par le grand public : « BAnQ s’est toujours positionnée comme un véritable carrefour culturel œuvrant à la démocratisation de l’accès à la connaissance ainsi qu’à la diffusion du patrimoine québécois. Il n’est pas tolérable que cette mission soit compromise par des décisions économiques arbitraires », peut-on lire dans une lettre ouverte adressée au ministre de la Culture et des Communications, Luc Fortin, signée par Karine Hébert et le président de l’IHAF, Martin Pâquet.

Les chercheurs font valoir que BAnQ jouit ces dernières années d’une popularité et d’une fréquentation croissante et croient que ces coupures, à terme, affecteront les autres services de BAnQ, tant les services des salles de consultation et de recherche que le traitement et la numérisation de la collection patrimoniale. Ils demandent au ministre de reconsidérer les coupes annoncées au budget de BAnQ et de défendre haut et fort cette institution auprès du Conseil du Trésor.

Geneviève Rossier mentionne que le programme de numérisation et de traitement des contenus est essentiel à la mise en œuvre des missions de conservation et de diffusion de BAnQ. « Les mesures annoncées occasionnent le ralentissement du traitement de certains projets. Quoi qu’il en soit, ce chantier n’est aucunement en péril. Actuellement, 31 employés de BAnQ continuent d’être affectés à la numérisation à temps complet. »

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