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23 juin 2017

Deux étudiants en Techniques policières surveilleront les rues de Rimouski cet été

Cadets SQ

©Photo TC Media - Adeline Mantyk

CADETS DE LA SQ. Rimouski aura à nouveau ses cadets de la Sûreté du Québec (SQ) cet été, alors que deux étudiants du Cégep en Techniques policières, Alexandre D’Astous et Charles Côté, travailleront au contact des citoyens jusqu’au 20 août.

Il s’agit de la cinquième année où la SQ et la Ville de Rimouski embauchent des cadets pour veiller à la sécurité dans les rues. Les cadets circulent à vélo ou se postent à des points stratégiques de la ville dans un véhicule pour constater des problématiques signalées par des citoyens. « Ils se trouvent dans les parcs, au skate parc, près du quai, sont présents lors d’événements comme la parade des finissants, la Fête de la Saint-Jean, les Grandes Fêtes TELUS ou les Terrasses Urbaines. Ils se présentent dans tous les Camps de jour de la Ville de Rimouski pour y faire de la sensibilisation, par exemple, sur les règles de sécurité à vélo », explique Julie Gagné, sergente coordonnatrice locale en relation avec la communauté au poste de la SQ de Rimouski.

Alexandre D’Astous s’est inscrit au programme pour perfectionner ses techniques d’intervention : « Je veux vivre l’expérience d’un travail en équipe, en duo, ainsi que perfectionner mes habiletés en communication. »

Charles Côté, qui en est à sa deuxième expérience comme cadet, estime que cet emploi estival de 400 heures lui a permis de confirmer son choix de devenir policier : «  J’hésitais entre ambulancier ou policier, je souhaite aider les citoyens, ne pas vivre dans une routine et de plus, j’aime savoir tout ce qui se passe avec mon monde. »

Julie Gagné fait valoir que les cadets ont l’avantage d’approcher plus facilement les citoyens ou les groupes de jeunes : « Ils n’ont pas l’uniforme qui parfois peut bloquer certains. C’est sécurisant pour les gens et en même temps, ils apprennent les techniques le travail et comment fonctionne un poste de police, à l’interne. Cela leur permet d’avoir un pied dans leur futur métier. Ils doivent faire preuve d’autonomie et d’initiative et sont évalués à la fin de leur service. »

Des outils pour améliorer les interventions

L’année dernière, les cadets en poste ont créé des outils pour améliorer leurs interventions : des billets de courtoisie, dressant une liste des infractions les plus courantes et détaillant le montant de l’amende qui s’en suit. Ils sont remis aux citoyens contrevenants, et c’est une occasion pour eux de dialoguer avec les citoyens pour leur expliquer les bonnes pratiques. « On n’émet pas de constat d’infraction, notre but est de faire en sorte que l’infraction cesse. »

« Nous avons constaté que grâce à leurs interventions, le vandalisme, les graffitis, et les méfaits ont baissé », explique le sergent Claude Doiron, agent d’information à la SQ. « Ils sont attendus, puisque des garderies nous appellent avant même le début de leur emploi pour les « réserver .»

Sur près de 800 candidats issus de 12 Cégeps du Québec, 86 ont été sélectionnés cette année, dont deux à Matane, deux à Gaspé et deux à Rimouski. Les deux cadets devront prochainement passer par l’École nationale de police de Nicolet pour un programme de 15 semaines avant de pouvoir exercer leur métier.

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