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28 juin 2017

Mont-Joli et Sainte-Flavie sur les traces de la Seconde Guerre mondiale

©Photo TC Media - Sonia Lévesque

PATRIMOINE. Sainte-Flavie et Mont-Joli ont reçu une aide financière de 15 000 $ de la MRC de La Mitis pour dresser l'inventaire patrimonial lié à la Seconde guerre mondiale, dans l'ensemble de cette MRC.

Une riche histoire qui a ses ramifications sur tout le territoire mitissien, mais peut-être davantage à Mont-Joli et Sainte-Flavie, où des bâtiments toujours présents dans le paysage évoquent cette période.

On est conscients qu'on entame quelque chose qui était très souhaité. -Liz Fortin

On n'a qu'à penser à la 9e École de bombardement et de tir du Commonwealth, qui a donné naissance à l'aéroport de Mont-Joli, ou encore aux deux tours de guet situées à Sainte-Flavie.

« Au comité du patrimoine du Regroupement culturel (de Sainte-Flavie), on avait une préoccupation très grande de mettre en valeur les tours de guet. Même si ce sont des propriétés privées, il reste que ce sont des édifices qui font partie de notre histoire » explique Liz Fortin, une des âmes dirigeantes de ce projet, qui consiste à inventorier, à classer et à mettre en valeur le matériel patrimonial lié à la Seconde Guerre mondiale.

« Juste ce que cette période a donné d'un point de vue économique à Mont-Joli, on l'a peu mesuré. Il y a des gens qui ont gagné leur vie grâce à cela » relève Liz Fortin.

Madame Fortin entrevoit cette tâche comme un défi à la fois exaltant et nécessaire. « On s'est fait dire : '' Vous avez de quoi faire un musée '' souligne-t-elle. Mais ce n'est pas le but de cet exercice, qui jettera les bases éventuelles d'un tel projet. « C'est une première étape, on met la table » résume la bénévole.

Les deux municipalités travailleront sur deux volets : l'enquête orale et l'identification des artefacts. Pour ce qui est de l'enquête orale, le temps presse, convient madame Fortin, car les témoins de cette époque se feront de plus en plus rares à mesure que le temps passera.

Le deuxième volet consistera à inventorier les artefacts existants sur le territoire, à les photographier et à adopter des mesures de conservation pour les transmettre à leurs propriétaires.

Dans un cas comme dans l'autre, des ressources compétentes et versées dans le domaine muséal notamment seront mises à contribution.

 « On est conscients qu'on entame quelque chose qui était très souhaité, beaucoup par des gens qui ont quitté Mont-Joli, qui ont été témoins de cette époque, et qui déploraient que ça ne soit pas mis en valeur » souligne la porte-parole du Regroupement culturel de Sainte-Flavie qui, avec la Ville de Mont-Joli, viendra corriger cette omission.

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