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16 août 2017

Des bouées guident les plongeurs vers des épaves du Saint-Laurent

©Photo gracieuseté

DÉCOUVERTES. Les cinq sites de plongée de la Route des épaves du Bas-Saint-Laurent sont maintenant identifiés par des bouées et prêtes à accueillir leurs explorateurs.

Lancée au début juillet par l'équipe des Explorateurs sous-marins du Saint-Laurent, la Route des épaves comprend le Germanicus (Bic), le Frederike C-2 (Rimouski), l'Atlas Scow No 1 (Pointe-au-Père), le NCSM Nipigon (Sainte-Luce) et bien sûr l'Empress of Ireland (Sainte-Luce). Au cours des dernières semaines, les six bouées (dont deux sur l’Empress) de la Route ont été mises en place.

« Nous avons pu compter sur l'importante collaboration de la Marina de Rimouski, de la Ville de Rimouski, de plongeurs professionnels et de professeurs de l’Institut maritime du Québec pour l’installation des bouées des épaves du Germanicus (Bic) et du chaland Atlas Scow No. 1 (Pointe-au-Père). La mise en place de ces bouées nécessitait une logistique plus complexe », souligne le président des Explorateurs Sous-Marins du Saint-Laurent, Samuel Côté.

Unique au Québec

Les épaves sont répertoriées et documentées sur le site Internet laroutedesepavesbsl.ca. Des guides de plongée ont été développés. Ils incluent entre autres une image acoustique de l’épave, ses dimensions, une flèche du Nord, une échelle des profondeurs/dimensions et les coordonnées GPS. Un avertissement spécifique pour chaque épave a aussi été préparé. Ce projet unique au Québec a vu le jour grâce aux partenaires majeurs et aux contributeurs de la campagne de sociofinancement.

Les outils développés par les Explorateurs sous-marins du Bas-Saint-Laurent permettront aux plongeurs de sauver beaucoup de temps à leur arrivée sur le site de l'épave, en plus de contribuer à leur préservation. De plus, les épaves sélectionnées sont non vulnérables au pillage.

« Ce sont des épaves documentées qui sont connues. On aurait pu en ajouter d'autres. Il y en a de magnifiques en région. Sauf qu'elles sont remplies d'artéfacts. On ne veut pas les rendre trop accessibles aux plongeurs puisque malheureusement, des pilleurs, il va toujours y en avoir », indiquait Samuel Côté lors du lancement.

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