17 août 2017

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©Photo TC Media – Jean-Philippe Langlais

M. Beaudry est de passage à Rimouski cette semaine en compagnie d'une équipe de tournage française afin de tourner un pilote pouvant être soumis à d'éventuels partenaires qui permettront de produire le film proprement dit. Selon Philippe Beaudry, qui sera le personnage central du « docufiction », le tournage officiel aura lieu dès l'an prochain.

On veut créer des émotions. -Philippe Beaudry

« On veut créer des émotions et un désir d'en savoir plus, à travers la visite de l'Empress. Des documentaires, il y en a eu plusieurs de réalisés. Ce n'est pas ça qu'on veut faire. Nous désirons créer un mythe à partir d'éléments ou de faits existants. On est là pour présenter des images et romancer tout cela. Nous avons une épave mythique qu'on doit conserver », décrit le plongeur de Longueuil.

Défis et financement

Des images sous-marines sont captées. Le projet représente un défi technique important pour l'équipe de tournage. « Nous réalisons des images en 8K avec de la haute technologie. Nous avons des défis liés au froid, premièrement. Il y a du courant. Nous sommes sur des temps de plongée d'environ une heure et il faut faire le maximum d'images possible. Il faut aussi prendre des précautions de sécurité », explique le cinéaste, Kevin Sempé.

Le projet est, pour l'instant, autoproduit. L'équipe compte sur des distributeurs, mais recherche toujours des producteurs et des partenaires canadiens. Philippe Beaudry est le principal bailleur de fonds de cette première étape du projet, avec un investissement personnel de 10 000 $.

« On a demandé une subvention de la Ville de Rimouski de l'ordre de 8 000 $ qui a été refusée complètement, mais on le savait d'avance. L'équipe de tournage française participe à hauteur de 6 500 $. On a besoin de 8 000 à 9 000 $ de plus pour le " teaser " », indique M. Beaudry qui évalue la production totale du film à environ 1 M$. Aucune date n'a encore été fixée pour la sortie du film.