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22 août 2017

Une vingtaine de citoyens s'expriment à la consultation sur le cannabis

©Photo TC Media – Jean-Philippe Langlais

Une vingtaine de personnes ont participé ce soir au volet citoyen de la consultation publique rimouskoise sur l'encadrement du cannabis.

Après une brève allocution de la ministre déléguée à la Réadaptation, à la Protection de la jeunesse, à la Santé publique et aux Saines habitudes de vie, Lucie Charlebois, les participants se sont séparés en quatre groupes et ont échangé sur les différents aspects de l'encadrement. Tour à tour, la ministre a visité les quatre tables rondes afin de prendre le pouls des citoyens

Préoccupations et recommandations

Une plénière est venue compléter le volet citoyen de la consultation. Les représentants des différents groupes de citoyens ont livré leurs points de vue sur la question. Parmi les citoyens présents, un retraité de l'enseignement, Denis-Jocelyn Roy, a pris la parole. Il a notamment proposé le retour des cours de formation personnelle et sociale dans les écoles. Il propose aussi de favoriser la formation par les pairs en milieu académique, en plus de miser sur la prévention et la sensibilisation, tant chez les jeunes qu'auprès des parents. « Il faudrait reprendre les stratégies de lutte menées contre le tabagisme et les appliquer au cannabis », suggère M. Roy.

Les participants ont, à maintes reprises souligné l'importance de l'aspect santé dans l'encadrement du cannabis. Certains intervenants ont émis des préoccupations quant aux risques liés à la consommation et face à l'accès de la substance chez les mineurs. À cet égard, il a été proposé que des messages de sensibilisation dans les points de vente seraient nécessaires. « La réussite va se faire, à la base, avec la prévention », souligne un citoyen présent.

Quant à la vente en marché du cannabis, les points de vue ont divergé chez les participants. Alors que certains suggèrent la vente par une société d'État, d'autres proposent le modèle coopératif ou les « coffee shops ». L'ensemble des personnes qui se sont exprimées sur le sujet s'entend pour dire que la vente doit se faire dans un endroit contrôlé. Certains se sont dits d'accord pour la vente en ligne, d'autres pas. Les citoyens présents ont aussi manifesté leur désapprobation face à la publicité du cannabis. Il a été suggéré que l'argent amassé par la vente doit être investi en prévention et en lutte contre la toxicomanie.

Le citoyen et candidat à la mairie de Rimouski, Djanick Michaud a aussi pris la parole pour présenter le point de vue de ses pairs autour de la table. Il a abordé la question de la traçabilité et propose un cadre agricole en matière de production, tout en l'intégrant dans une perspective de culture locale. M. Michaud propose également l'implantation d'un prix qui sera modulé afin qu'il y ait parité avec le marché noir et la mise en place d'un système d'étiquetage afin de connaître les éléments contenus dans le cannabis acheté.

Par ailleurs, le gouvernement du Québec s'est doté d'une plateforme web dans le cadre de la consultation sur l'encadrement du cannabis. Quelque 4 000 internautes se sont exprimés, 36 heures seulement après sa mise en ligne. Les données recueillies seront compilées au même titre que les points  de vue exprimés dans le cadre de la tournée de consultation qui visite sept villes de la province.

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