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23 août 2017

Accaparement des terres agricoles : Mont-Joli donne son appui à l'UPA

POSITION. À l'instar de plusieurs municipalités et MRC du BasSaint-Laurent, Mont-Joli demande au gouvernement du Québec que des mesures soient rapidement mises en place pour limiter à 100 hectares par année la superficie que peut acquérir une personne ou un groupe, excluant les transferts intergénérationnels.

Cette prise de position s'inspire de celle adoptée par la Fédération de la relève agricole du Québec en 2015. Dans un mémoire déposé à la Commission de l’agriculture, des pêcheries, de l’énergie et des ressources naturelles (CAPERN) le 16 mars 2015, la Fédération proposait de limiter l’acquisition de terres à 100 hectares par année.

Les fonds d’investissement entraînent une financiarisation des terres agricoles créant ainsi un dépassement de la valeur marchande comparativement à la valeur agronomique. -Danielle Doyer

Le conseil municipal demande aussi à Québec de créer une table de travail avec les acteurs du milieu pour trouver des solutions viables et durables au problème d'accaparement et de financiarisation des terres agricoles.

Dans une résolution unanime, les élus mont-joliens mettent de l'avant plusieurs considérants pour étayer leur demande, notamment les annonces récentes de la participation financière de la Caisse de dépôt et placement du Québec et du Fonds de solidarité FTQ aux activités de la société agricole PANGEA.

« L’acquisition de terres par PANGEA dans la MRC de Kamouraska tout juste après l’annonce de ces investissements agricoles et également la recrudescence de leurs achats dans la région de Montmagny » fait partie des considérants énumérés dans la résolution d'appui à l'Union des producteurs agricoles (UPA) et à l'Association de la relève agricole du Bas-Saint-Laurent.

« Les fonds d’investissement entraînent une financiarisation des terres agricoles créant ainsi un dépassement de la valeur marchande comparativement à la valeur agronomique » relève-t-on. Parmi les autres considérants, les élus font valoir que la financiarisation des terres agricoles met en péril l’établissement de la relève, la diversité de l’agriculture, le dynamisme et l’économie des régions.

La Fédération de l’UPA du Bas-Saint-Laurent, en collaboration avec l’Association de la relève agricole du Bas-Saint-Laurent, a soumis un mémoire à la CAPERN le 17 mars 2015 et 47 résolutions d’appui provenant de MRC, de municipalités et de partenaires présentant les craintes de la relève et des producteurs sur le phénomène de l’accaparement des terres agricoles.

Deux ans plus tard,  Québec n'a pas encore pris position officiellement sur ce dossier. « Les recommandations de la CAPERN, dont la mise en place d’une base de données n’a pas encore été livrée et rendue disponible pour permettre une analyse et suivi du phénomène d’accaparement des terres. » font en outre valoir les élus de Mont-Joli.

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