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19 septembre 2017

DPJ : le nombre de signalements est stable au Bas-Saint-Laurent

©Photo TC Media - Adeline Mantyk

Alors que le nombre de signalements traités par les Directeurs de la protection de la jeunesse (DPJ) du Québec est en hausse de 4 % par rapport à l’année dernière, le Bas-Saint-Laurent s’en tire plutôt bien avec quatre signalements de moins.

La directrice de la protection de la jeunesse du Québec (DPJ-DP) de la région Bas-Saint-Laurent, Anne Duret, indique que si le nombre de signalements traités dans la dernière année, (866) est presque similaire à celui de l’année précédente, ce qui diffère du reste de la province est la provenance de ces signalements.

La première source est le milieu du réseau de la santé (CLSC, DPJ, ou CPE) au Québec comme au Bas-Saint-Laurent, mais la deuxième provient du milieu scolaire (16,9 %), avant le milieu policier (17,9%), ce qui diffère du reste du Québec, où la deuxième provenance est le milieu policier. « Cela démontre que dans la région, le tissu social est serré, avec des organismes tels que une Communauté Ouverte et Solidaire pour un Monde Outillé, Scolarisé et en Santé (COSMOSS) Bas-Saint-Laurent, qui sont très présents dans la communauté », explique Mme Duret.

Au terme de son bilan de l’année, le DPJ a également noté que le premier motif des 866 signalements au Bas-Saint-Laurent, comme au Québec, est la négligence, dans près d’un tiers des cas (37,1 %) : « Ensuite, ce sont les abus physiques (29,3 %) et les mauvais traitements (14,8 %). », note la directrice adjointe de la DPJ-DP du Bas-Saint-Laurent, Melissa Desjardins.

Elle précise que dans la majorité des cas, soit 56,3 %, le DPJ a préconisé un suivi dans le milieu familial, et qu’ensuite, il peut se retrouver placé dans une ressource de type familial, pour 28,9 % d’entre eux.

Lumière sur les adolescents

Cette année, le DPJ a souhaité mettre l’accent sur l’adolescence : « Les études et les recherches cliniques démontrent que l’adolescence est un âge exigeant et complexe en raison des nombreux changements physiques et psychologiques qui se manifestent », explique Mme Duret. Les signalements concernant des adolescents de 13 à 17 ans représentent 25 % des signalements retenus au Bas-Saint-Laurent.

Selon la directrice, pour soutenir les plus vulnérables d’entre eux, c’est toute la communauté qui se doit d’être attentive à certains indices : la difficulté à se faire des amis, une baisse significative des résultats scolaires, des problèmes de consommation ou d’absentéisme scolaire.

Elle ajoute que les adolescents confiés aux DPJ ont plusieurs visages : «  Ce sont, pour plusieurs d’entre eux, des enfants victimes de maltraitance qui peinent à grandir, qui présentent des problèmes de santé mentale ou de toxicomanie, des ados victimes d’exploitation et dont le parcours est marqué par un manque de soins, d’encadrement, d’affection, de stabilité relationnelle »

Près de 130 employés travaillent dans les centres du DPJ-DP dans les huit points de service du Bas-Saint-Laurent (un par MRC) et dans les unités de réadaptation, à Rivière du Loup, Matane, Trois-Pistoles et Rimouski.

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