Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Actualités

Retour

19 septembre 2017

Le DPJ du Bas-Saint-Laurent peine à recruter du personnel

©Photo Tc Media - Adeline Mantyk

Alors que la protection de la jeunesse au Bas-Saint-Laurent s'est vue octroyer un investissement de 180 000 $ du gouvernement en mars, visant notamment à augmenter son personnel, la directrice de la protection de la jeunesse du Québec (DPJ-DP) de la région, Anne Duret,
explique de le recrutement représente un défi majeur pour l’organisation.

Mme Duret mentionne que le gouvernement a investi 12 M$ (en mars 2017) dans les services de protection et que 180 000 $ ont été octroyés pour le Bas-Saint-Laurent, visant à augmenter le personnel à la DPJ mais aussi en CLSC, dans le but de limiter le nombre de personnes sur listes d’attentes : « Je ne vous apprends rien en vous disant que 180 0000 $, ce n’est pas beaucoup d’intervenants, mais c’est un bon début. »

La directrice explique que le recrutement, la mobilité et la rétention du personnel est un défi majeur pour le DPJ : « À la DPJ, ce défi particulier nous préoccupe beaucoup. Notre personnel est majoritairement féminin et assez jeune dans certaines MRC, ce sont des femmes qui vont avoir des congés maternité. Même si on a le financement, on n’est pas en mesure de recruter. Actuellement, nous n’avons pas de chaises vides. »

Elle ajoute qu’au début de l’été, une problématique de « chaise vides » avait été soulevée : « Cela ajoute une pression additionnelle sur le personnel en place. Quand on a des secteurs ou les pressions sont moins grandes, par exemple les intervenants du côté de la délinquance qui ont déjà de l’expérience en protection de la jeunesse, ceux-ci peuvent venir en renfort. On peut compter sur l’engagement de notre personnel pour venir nous aider là où c’est le plus criant. »

32 jeunes sur liste d’attente

En date du 18 septembre, 32 personnes se trouvaient sur la liste d’attente : « On a la chance d’avoir une petite liste dans notre région, même si un jeune en attente est un jeune de trop. Nous travaillons avec des codes de priorité. Pour tout ce qui est urgent, nous intervenons dans les délais, pour les « code » 1 et 2, c’est dans les 24 h ou immédiatement. »

Mme Duret ajoute que la moyenne du délai est de 19 jours en ce qui concerne les 32 jeunes en attente : « À partir du code 3, il y a des délais additionnels. Mais toutes les situations d’urgence sont gérées en priorité. Le délai est fixé quand on détermine le niveau de priorité. Sur le champ, quelqu’un nous signale une situation, et nous avons critères légaux très précis qui nous amènent à évaluer la nature de la situation et à retenir le signalement. Ensuite, on lui donne un code de priorité. Et ensuite, quand on détermine le code, à partir d’un code 3, à ce moment-là il peut y avoir un délai. »  

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média