19 septembre 2017

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©Photo gracieuseté

En se baissant, en s'abritant et en s'agrippant, les participants à la Grande Secousse apprennent à mettre en pratique les trois gestes qui pourraient leur sauver la vie le jour où la terre tremblera.

Cette année encore, l'Association de sécurité civile du Québec (ASCQ) et le Bureau d'assurance du Canada (BAC) font la promotion de la Grande Secousse et encouragent les Québécois à s'inscrire et à participer en grand nombre à cet événement, qui dure pas plus d'une minute.

Pourquoi se préparer ?

Pourquoi se préparer à un tremblement de terre quand on habite au Québec ? Parce que chaque année l'est du Canada est secoué en moyenne par 450 séismes et que le Québec n'y échappe pas. Il est donc important de développer dès maintenant les bons réflexes afin de savoir quoi faire sans hésitation lorsqu'une secousse importante se produira, soutiennent les organisateurs de l'événement.

Le BAC, qui a fait de la préparation aux tremblements de terre une de ses priorités, invite la population à s'inscrire à la Grande Secousse et à réviser chez soi, au travail ou à l'école, les trois gestes qu'il est recommandé de poser pour se protéger.

« En 1988, un séisme de 5,9 sur l'échelle de Richter a secoué le Saguenay et a causé des dégâts jusqu'à Montréal. Par chance, il n'y a pas eu de victimes. Mais il est clair que si une telle secousse se produisait aujourd'hui dans une région plus densément peuplée, le manque de préparation pourrait avoir des conséquences dramatiques sur la vie des gens », soutient Pierre Babinsky, directeur des affaires publiques au Bureau d'assurance du Canada.

Bons comportements

Porteuse de l'événement, l'ASCQ souhaite que la Grande Secousse soit un jour reconnue et pratiquée par tous, comme le sont les exercices annuels d'évacuation. « En plus de permettre à la population de connaître les bons comportements à adopter lors d'un séisme, nous souhaitons aussi que l'exercice sensibilise les citoyens à la sécurité civile et encourage leur préparation générale en cas de sinistre. Sommes-nous prêts à faire face à une situation exceptionnelle?», soulève la présidente de l'ASCQ, Louise Bradette Directrice de la Direction de la sécurité civile et de la résilience de la Ville de Montréal.

Cette année, pour la 5^e édition de l'événement au Québec, les écoles, les particuliers et les organisations qui s'inscriront à l'événement avant le 19 octobre courront la chance de gagner l'un des prix qui seront tirés le 23 octobre prochain.