20 septembre 2017

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©Photo TC Media - Sonia Lévesque

Certaines rues comme des Cèdres, Champlain, Poirier, Lussier et Saint-Denis sont plus touchées par ce problème survenu avec plus d'acuité en 2007, 2014 et dernièrement en 2017.

C'est une bonne chose qu'on soit obligés de faire des travaux d'inspection et de nettoyage parce que ça nous permet de voir ce qui se passe dans notre réseau. -Joël Harrisson

Pour réduire les débordements de ses réseaux sanitaire et pluvial, la Ville a donné un  mandat à la firme Stantec en 2015, afin de procéder notamment à une inspection et à une analyse du réseau qui s'étire sur 57 kilomètres sous terre. Quinze mille mètres de conduites ont été inspectées et nettoyées en 2016 et 2017, et des travaux de 1 M$ s'amorceront sur la rue Saint-Jean-Baptiste cet automne pour remplacer des conduites.

La firme Veolia a aussi été mandatée en 2016 et 2017 pour faire l'inspection à la caméra et le nettoyage de l'ensemble des conduites d'égout (contrat de 120 000 $ au total).

« C'est une bonne chose qu'on soit obligés de faire des travaux d'inspection et de nettoyage parce que ça nous permet de voir ce qui se passe dans notre réseau. Y a-t-il des secteurs où il y a des cassures, des amas de sable, etc. D'après notre plan d'intervention, on savait déjà qu'il y avait des conduites de béton plutôt qu'en béton armé. C'est ce qui a été utilisé par bien des villes au Québec pendant longtemps ; le degré de résistance n'est pas le même que le béton armé. On prend tous les moyens pour diagnostiquer notre réseau et identifier les secteurs où il doit y avoir renouvellement des conduites. Par la suite, où il y aura des réparations qui s'imposent, on va le faire. On a  d'ailleurs commencé » explique le directeur général Joël Harrisson.

Dans certains secteurs de la ville, les propriétaires de stationnements de grande dimension doivent fournir un plan de gestion de leur eau pluviale. « Si on réussit à retarder l'arrivée dans le réseau de l'eau de certains stationnements, certains immeubles, ça va faire en sorte qu'on va désengorger le réseau. Des problématiques de refoulement, il y en a un peu partout au Québec. On n'est pas dans une approche particulière » ajoute Joël Harrisson.

Les citoyens qui subissent un refoulement d'égout disposent de 15 jours après l'incident pour adresser une mise en demeure à la Ville, et de six mois pour entreprendre un recours judiciaire avec réclamation à la clé.