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21 septembre 2017

Les producteurs agricoles ont besoin d’aide pour atténuer les coûts de la sécheresse

©Photo TC Media - Alexandre D'Astous

La sécheresse qui a touché le Bas-Saint-Laurent cet été engendre des coûts importants pour les producteurs agricoles de la région qui doivent notamment acheter du foin pour nourrir les animaux.

Pour faire face à une situation qu’ils considèrent exceptionnelle, les producteurs se tournent vers un programme d’aide fédéral pour des cas d’exception, Agri-relance. Jean-Marc Bourdeau, des Fermes Cotopierre, à Rimouski, illustre la situation. « La première coupe de foin a été moyenne à cause du printemps tardif et la deuxième inexistante à cause de la sécheresse. Ce qui fait que concrètement il manque 20 pieds de fourrages dans un silo et 30 pieds dans un autre silo. Déjà, nous avons dû acheter du foin pour 30 000 $. Comme le foin n’est évidemment pas disponible non plus chez voisins, nous devons en acheter dans d’autres régions, ce qui augmente les frais de transport. Comme notre système d’alimentation est conçu pour de l’ensilage haché et que c’est impossible de l’acheter et le transporter comme ça, nous devons hacher sur place les balles carrées que nous avons achetées, ce qui augmente notre travail d’une heure par jour. Également, nous avons acheté pour 6 000 $ de paille, car nos céréales ne nous permettent pas d’avoir assez de pailles pour le treillis des animaux».

« C’est une catastrophe. Du jamais vu en 30 ans et même plus. Nos producteurs sont très très inquiets. Les récoltes de fourrage et de céréales sont insuffisantes pour nourrir leurs animaux. Certains ont creusé de nouveaux puits artésiens parce qu’ils manquaient d’eau, d’autres transportent de l’eau. Nous avons besoin d’un son de cloche assez rapidement. C’est un phénomène unique à notre région ce manque de pluie. Nous demandons aux producteurs de nous fournir des factures afin que l’on puisse chiffrer l’ampleur des dégâts. Les champs sont carrément brûlés», commente le président de la Fédération de l’UPA du Bas-Saint-Laurent, Gilbert Marquis.

Le miel aussi touché

La sécheresse a également affecté les apiculteurs de la région dont les ruches sont installées dans les champs de la région. « L’an dernier, la fin de saison fut difficile, si bien que la taux de mortalité dans nos ruches a été plus élevé que la normale pendant l’hiver. Les fleurs sont sorties plus tard en juin et la sécheresse a rendu difficile la production de miel d’été par manque de plantes à polliniser. Notre région a vécu une crise climatique sans précédent. Nos colonies d’abeilles sont affaiblies. On craint beaucoup l’hivernement», explique Mireille Lechasseur, du Château Blanc, à Rimouski.

©Photo TC Media - Alexandre D'Astous

LLe député de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques, Guy Caron et Mireille Lecha1sseur, du Chateau Blanc.

Le député de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques, Guy Caron, souligne que l’agriculture représente 12% de l’économie du Bas-Saint-Laurent, ce qui est extrêmement important. « La région a vécu une situation extraordinaire qui impose des solutions extraordinaires. Il faut s’assurer que la réponse du gouvernement soit expéditive pour le programme Agri-relance».

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