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25 septembre 2017

Le communautaire se mobilise à l'Assemblée nationale

©Photo gracieuseté

MEILLEUR FINANCEMENT. Des organismes du Bas-Saint-Laurent participent ce mercredi à une manifestation se complétant par chaîne humaine autour de l'Assemblée nationale à Québec, afin de réclamer des actions en faveur de l'action communautaire autonome.

Cette démarche s'inscrit dans le cadre de la campagne Engagez-vous pour le communautaire. Quatre autobus, rassemblant près de 200 personnes issues d’organismes communautaires autonomes de la région, partent du Bas-Saint-Laurent pour se joindre aux 3 500 personnes attendues à Québec.

Ces organismes souhaitent des actions concrètes de la part du gouvernement afin qu'il réinvestisse dans les services publics et les programmes sociaux, et qu'il bonifie son financement à l'endroit de quelque 4 000 groupes communautaires au Québec. Ceux-ci auraient besoin de 475 M$ de plus par année pour réaliser pleinement leur mission.

« Il est hautement déplorable que les compressions massives des dernières années engendrent une dégradation de nos services publics et programmes sociaux, qu’elles fragilisent la population, aient des conséquences sur le respect des droits sociaux et accentuent les inégalités », affirme la porte-parole régionale, Émilie Saint-Pierre.

Manque à gagner de 20 M$

Selon la Table régionale des organismes communautaires du Bas-Saint-Laurent, le manque à gagner annuel pour les 170 organismes communautaires autonomes de la région est de plus de 20 M$. Ce manque de financement aurait pour effet d’entraîner un épuisement des équipes de travail, qui doivent faire plus avec moins.

« Les subventions de nombreux groupes progressent peu depuis une dizaine d’années. Et pour une partie des groupes, les subventions ne sont pas indexées et quand elles le sont, c’est à des taux qui ne permettent pas de couvrir la hausse des frais de fonctionnement », estime Émilie Saint-Pierre.

Selon Mme Saint-Pierre, il existe des solutions fiscales et des mesures de contrôle des dépenses qui permettraient de renflouer les coffres de l’État de 10 G$ par année, tout en redistribuant la richesse. « Ce n’est qu’une question de choix et le Québec aurait les moyens de faire autrement. »

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