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16 octobre 2017

L'hypothèse du Paradis dans la Cathédrale de Rimouski refait surface

©Photo TC Media - Alexandre D'Astous

Le candidat à la mairie de Rimouski Marc Parent préconise, à titre de solution pour la pérennité de la Cathédrale de Rimouski, le retour de la Coopérative de solidarité Paradis au sein de l’édifice rimouskois fermé au public depuis près de trois ans.

En marge d’une table de discussion organisée par le Regroupement diocésain pour la sauvegarde de la Cathédrale avec les cinq candidats à la mairie de Rimouski ce lundi, Marc Parent a fait savoir, à la suite d’une question posée aux cinq candidats sur leur position  quant à la restauration de la Cathédrale de Rimouski, Marc Parent a affirmé que le seul projet communautaire viable pour la Cathédrale était celui du projet Paradis : « C’est un projet gagnant-gagnant. L’Archevêque a toujours parlé d’un projet communautaire, le seul projet communautaire viable pour la Cathédrale était le projet Paradis, considéré par tous comme un projet à rayonnement international. Il n’y a rien d’autre à mettre dans la cathédrale comme projet à vocation communautaire. Et cela permettrait à l’occasion la tenue d’activités cultuelles et le maintien de l’orgue. »

Le candidat ajoute que l’Archevêché devra alors clairement faire preuve de leadership dans le dossier et qu’il allonge les sommes nécessaires : « Dans le montage financier, il y a un déficit de 5 M$. Il doit être fourni par l’Église et pourrait facilement provenir de la vente du presbytère que la Ville pourrait s’engager à acheter et régler les titres de propriété. Aujourd’hui on a entendu que l’Archevêque est peut être disposé à fournir des sommes. Si le signal et clair et que c’est maintenant, il est peut-être possible de ramener le Paradis dans la Cathédrale. »

M. Parent se dit convaincu que le projet pourra rapidement aller de l’avant et que la Cathédrale pourrait alors devenir un édifice municipal : « La cathédrale sera réparée et ce ne sera plus une responsabilité religieuse mais municipal. Et les sommes investies par la Ville ne seront pas énormes, on parle de moins d’1 M$. »

M. Parent estime que si la controverse autour du projet continue de régner, les gouvernements n’investiront pas dans le projet. Il croit que le Regroupement présidé par M. Landry doit se retirer honorablement : « Le provincial est déjà embarqué dans le projet à la hauteur de 7 M$ et la contribution du fédéral est moindre. Si le groupe de M. Landry accepte que la vocation de culte uniquement n’est pas une option, et que l’Archevêché décide que ce n’est pas une option, on pourra regarder l’option du Paradis. »

Le Paradis poursuit ses démarches

La directrice de la Coop Paradis, Cybel Chagnon, explique qu’elle n’a reçu aucune demande officielle d’un éventuel retour du Paradis dans la Cathédrale. « Je ne peux pas me prononcer sur le retour du projet Paradis dans la Cathédrale, puisqu’aucun de nos membres ne s’est réuni pour se prononcer là-dessus. Et ce n’est pas prévu qu’on se réunisse par rapport à ça, parce que pour le moment rien ne va dans ce sens. »

Mme Chagnon indique que compte tenu des circonstances qui ont mené au retrait du Paradis de la Cathédrale, si un retour de ce projet était proposé, des conditions extrêmement fermes de la part de la Coop Paradis seraient requises : « Nous demanderions, à ce moment, des conditions très strictes en termes de montage financier et de délai. Il n’y avait aucun budget attaché lors du dépôt du projet en 2016, un projet de 21 M$ auquel manquait près de 3 M$ à l’époque et on n’a pas tant de temps avant de faire face à une démobilisation des membres qui ont besoin de se développer. »

Elle ajoute qu’un comité, n’émanant pas de la Coop Paradis s’est réuni, espérant le retour de la coopérative dans la cathédrale : « On a entendu qu’il y’avait un comité qui s’était formé. Nous avons attendu le résultat des consultations publiques (menées par l’Archevêché avant l’été). Et clairement, de ces résultats, aucun consensus en faveur du retour de notre projet ne s’est dégagé. »

La directrice affirme aller de l’avant avec le projet de relocalisation sur la rue Saint-Germain est. « Nous sommes en train de mettre à jour et de rédiger les documents nécessaires pour déposer notre demande de subvention auprès du ministère de la Culture et des Communications l’automne. La Ville a d’ailleurs renouvelé son appui pour ce projet. »

Après la dissolution du Comité 1862, qui avait notamment  travaillé pour la relocalisation de la Coopérative de solidarité Paradis dans la Cathédrale, le Paradis avait abandonné la Cathédrale avant de trouver un emplacement, en avril dernier, sur la rue Saint-Germain est.

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