Élection municipale
Retour16 octobre 2017
La Grande bibliothèque nationale : la clé pour la Cathédrale de Rimouski ?
©Photo gracieuseté - Michel Dompierre
Le candidat à la mairie de Rimouski, Djanick Michaud, estime que la solution à long terme pour la Cathédrale de Rimouski réside dans l’intégration de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) dans l’édifice du centre-ville rimouskois fermé au public depuis près de trois ans.
M. Michaud avance qu’en intégrant la BAnQ dans la cathédrale, celle-ci deviendrait la grande succursale pour toute la région et que son rayonnement au niveau des arts, de la culture ainsi que de la connaissance en ferait une pièce maitresse au cœur de la ville. « Nous pourrions ainsi créer un lieu unique dans l’Est du Québec et qui deviendrait un attrait majeur pour notre milieu. Sans trop me tromper, je crois que la Société Rimouskoise du Patrimoine (SRP) a aussi proposé une telle approche. »
Il s’agit d’une vision développée par l’ex-président de la SRP, Pascal Gagnon, dans un mémoire en marge d'une consultation publique lancée au printemps par l'Archevêché de Rimouski.
Plusieurs conditions
Djanick Michaud explique que selon lui, certaines conditions doivent être rencontrées avant de pouvoir mettre de l’avant un projet assurant la pérennité de la Cathédrale et de l’orgue qui s’y trouve. « La Ville devra pouvoir faire l’acquisition des terrains, celui du côté nord de la rue St-Germain et celui à l’ouest, ainsi que du presbytère. Ensuite, l’institution propriétaire de la cathédrale devra refaire la toiture de l’édifice pour arrêter la détérioration. Enfin, il faudra obtenir la participation du gouvernement du Québec et de la BAnQ pour réaliser le projet. »
M. Michaud estime que la situation est vraiment navrante, mais que le temps file et les possibilités de récupération de l’édifice s’amenuisent. « Il est temps que cessent les différends. Cela fait plus de trois ans que la situation perdure, elle a suscité des tergiversations, des tiraillements et s’est soldée par le désintérêt de la population devant autant de discorde. En considérant le portrait démographique de notre population ainsi que la diminution du nombre de pratiquants sur le territoire, nous devons être réalistes quant à l’avenir la cathédrale. »
Pour lui, la solution passant par le partenariat avec BAnQ est celle qui permettra d’assurer la pérennité de la Cathédrale pour les 15 prochaines années, sinon plus.
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