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17 octobre 2017

Eau potable : exiger des moratoires avant toute fracturation hydraulique

©Photo gracieuseté

Le candidat à la mairie de Rimouski, Djanick Michaud, s’inquiète que Québec ait annoncé que les exploitations pétrolières soient désormais permises si elles se font à plus de 150 mètres de toute résidence et propose d’exiger des moratoires sur les procédés de fracturation hydraulique.

Le candidat indique que selon les conditions proposées par Québec, des exploitations par fracturation hydraulique pourraient voir le jour tout près de sources d’eau potable. « Ces exploitations pourront se faire dans des lacs et des rivières. Je tiens à rappeler au Rimouskoises et Rimouskois que l’eau potable que nous buvons ici provient de sources qui se situent à plusieurs kilomètres au sud de la ville, dans des lacs et rivières. »

M. Michaud fait valoir que la tâche de démontrer que les sources d’eau sont menacées incombe à chaque municipalité : « Et seulement une minorité d’entre elles auront les moyens financiers de le faire. Mettre en péril notre eau est un geste grave. Selon l’esprit de la loi sur la Santé publique ainsi que l’Environnement, il est clair que tout risque qui peut être anticipé doit être évité. Nous devons donc agir pour protéger notre ressource commune. »

Le candidat croit que la concertation entre municipalités est de mise afin d’exiger du gouvernement un moratoire sur le procédé de fracturation hydraulique : « Il faut exiger collectivement que Québec décrète un moratoire de cinq ans sur le procédé de fracturation hydraulique afin de permettre l’acquisition de connaissances additionnelles, notamment pour la réalisation de travaux de forage et de fracturation hydraulique en milieux terrestre et marin. Tout près de nous, le Nouveau-Brunswick a adopté un moratoire sur le sujet, l’État de New York l’interdit ainsi que l’Écosse au Royaume-Uni, pour ne nommer que quelques exemples », ajoute M. Michaud.

Un Conseil municipal muet ?

M. Michaud déplore qu’au cours de la dernière année, des dossiers d’importance se soient succédé et que le conseil municipal soit demeuré muet à leur sujet. « La loi 122 qui donne plus de pouvoirs aux élus et en enlève aux citoyens et la stratégie de densification de la population qui accélèrera la dévitalisation du territoire rural ont été pelletés par en avant. Il y a eu aussi la demande de résolution sur la protection du territoire agricole contre l’accaparement des terres par des géants de l’industrie. Ce fut initialement écarté du revers de la main par le Conseil mais, chose étrange, la résolution fut acceptée tout juste avant les élections. »

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