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18 octobre 2017

Coopérative Paradis dans la Cathédrale : « Une improvisation irresponsable »

©Photo TC Media - Adeline Mantyk

Le candidat à la mairie de Rimouski Gilles Thériault qualifie la proposition d’un autre candidat, Marc Parent, d’installer la Coopérative Paradis dans la Cathédrale, d’improvisation irresponsable faite à l’insu des administrateurs de l’organisme rimouskois.

Gilles Thériault, qui croit que la sauvegarde de la cathédrale nécessite son maintien au culte, pense que la proposition de Marc Parent risque de faire dérailler le projet déjà retenu par la Coop Paradis (celui de s’installer au centre-ville, rue Saint-Germain Est) : « Les propositions et opinions entendues (lundi) de la part de deux candidats, notamment la volonté du maire par intérim sortant (Marc Parent) voulant y réinstaller la Coop Paradis et ce, totalement à l’insu de ses administrateurs engagés autrement, démontre une improvisation irresponsable risquant de faire dérailler leur projet déjà retenu et assorti d’ une subvention de l’ordre de 9 M$. »

M. Thériault estime également que l’approche d’un troisième candidat, Djanick Michaud, est louable mais difficilement réalisable : « Y entrer la Bibliothèque et archives nationales du Québec (BAnQ) est un projet difficilement réalisable au plan de la capacité structurelle de l’immeuble et de la mise aux normes antisismiques d’une cathédrale transformée à cette fin et des coûts faramineux rattachés », exprime le candidat.

Gilles Thériault croit de plus qu’omettre la Cathédrale de la vision d’une revitalisation du centre-ville de Rimouski serait une erreur : « Tout autre effort m’apparaît bien secondaire et voué à l’échec. Dans revitalisation…il y a le mot vie, actuellement notre cathédrale témoigne davantage de la mort. Qui veut poursuivre ainsi ? »

Une image grotesque

Il formule plusieurs observation sur le dossier « cathédrale », qui selon lui projette une image grotesque et répercutée au-delà de la région qu’un appel à la raison aurait certainement pu éviter, dénonçant une « fermeture dénuée d’intuition, précipitée et alarmiste de la cathédrale, une assemblée de Fabrique dysfonctionnelle et peu représentative de la volonté paroissienne exprimée selon un sondage réalisé, un siège diocésain de l’Évêque abandonné et non défendu par celui-ci et un débat polarisé sur les obligations financières de sa restauration et de son entretien. »

Il appuie son propos en citant les propos de Luc Noppen, tirés du livre « La Cathédrale de Rimouski », récemment lancé par des historiens de l’UQAR : « …si le statut de la cathédrale ne permet pas que l’on en fasse n’importe quoi, l’intérêt public commande l’action des élus qui sont les mandataires de leurs commettants lorsque vient le temps d’assurer la pérennité patrimoniale du premier monument de la Cité. Cela dit, il est tout aussi important de convaincre le diocèse et la paroisse de continuer d’exercer une activité de culte dans le monument et d’y maintenir le siège épiscopal, si l’on ne veut pas qu’il perde tout son sens. Les fonds publics doivent aller au patrimoine, tandis que l’église peut être affectée en-tout ou en partie à l’Église qui, en gardant le lieu ouvert au culte, contribue à animer ce patrimoine. »

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