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Retour18 octobre 2017
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Plus de leviers pour combattre l’appauvrissement
©Photo TC Media - Pierre Michaud
DÉBAT PUBLIC. Le prochain maire de Rimouski aura probablement plus de moyens de faire face à l’appauvrissement que de contribuer au développement de ses maisons d’enseignement.
Ne serait-ce que parce qu’une ville a plus d’emprise sur différents aspects de la lutte à la pauvreté que sur les budgets délivrés par les autorités supérieures à nos institutions scolaires. C’est ce qui ressort notamment du débat tenu ce soir, au Cégep de Rimouski, dont les thèmes étaient l’appauvrissement et l’éducation et qui a attiré entre 200 et 300 personnes selon les moments. Les intervenants habituels de ces deux secteurs d’activité n’ont pas manqué d’y être.
Comme c’est souvent le cas dans un événement du genre, les règles que l’on a dû s’imposer pour l’encadrer ont un peu nuit au développement des idées. Du groupe de candidats à la mairie de Rimouski qui compte maintenant autre personnes, Gilles Thériault a eu moins l’occasion d’intervenir que Pierre Chassé, Djanick Michaud et Marc Parent.
©Photo TC Media - Pierre Michaud
Le président de la Commission scolaire des Phares, Gaston Rioux.
Jumelés
MM. Parent et Thériault ont été jumelés pour parler d’éducation. M. Thériault, qui a cependant fait sourire la salle par sa spontanéité, laisse croire que l’état des finances de Rimouski ne pourra pas endosser un autre projet majeur d’infrastructures sportives avant 10 ans. « Vous savez, j’aurais aimé pouvoir parler de la pauvreté. J’ai rencontré des gens démunis pour me préparer et pour qui je me demande bien si c’est une priorité, un stade couvert ». Gilles Thériault est cependant prêt à implanter un comptoir d’aide financière d’urgence municipal pour les étudiants, une idée qu'il appuie.
©Photo TC Media - Pierre Michaud
Marc Parent, Djanick Michaud, Pierre Chassé et Gilles Thériault.
M. Parent, détendu, est au contraire 100% d’accord avec le projet de stade couvert et soutient que c’est ce type d’intervention municipale qui encourage les inscriptions dans les maisons d’enseignement et permet leur développement. Il mise aussi sur les relations étroites entre la Ville et les maisons d’enseignement. « Nous devons offrir des choix judicieux pour devenir une destination intéressante », affirme M. Parent, toutefois un peu désavantagé car répondant souvent au nom de l’administration sortante.
Idées constructives
De leur côté, MM. Chassé et Michaud ont pu faire preuve de plus de créativité et de détermination au sujet de la lutte à la pauvreté. « L’appauvrissement n’est plus acceptable à ce rythme. Nous devons agir maintenant. Il faut diversifier le marché de l’emploi, favoriser la participation citoyenne. Une manière de contrer l’accroissement des coûts de logement serait de récupérer les maisons en surplus sur le marché, délaissées par des personnes qui vont à la retraite, de les convertir et de les transformer en coopératives d’habitation », explique M. Michaud.
Pierre Chassé a fait valoir son expérience. « Mon implication sociale remonte à 1987. J’ai été impliqué dans La Friperie de l’Est, sur des comités comme La Logeri, dont la vocation est de fournir du logement abordable aux 65 ans et plus. Je propose que Rimouski devienne une municipalité mandataire du logement social. Je crois que nous serons en mesure de construire 400 nouveaux logements en huit ans. Je propose aussi de subventionner le soutien à domicile des 65 ans et plus. »
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