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19 octobre 2017

Les besoins sont criants et les finances n’empêchent rien, selon Pierre Chassé

©Photo TC Media - Pierre Michaud

LOGEMENT SOCIAL. Le candidat à la mairie Pierre Chassé demeure inébranlable dans son objectif de réaliser 400 nouveau logements sociaux à Rimouski d’ici huit ans.

Interpellé par son rival Marc Parent à la suite du débat d’hier soir, au Cégep, M. Chassé s’étonne de la réaction du maire sortant: « Il faut d’abord rappeler -M. Parent est au courant- que de 2005 à 2015, on a réalisé 350 logements sociaux à Rimouski, avec la contribution de la Ville. On est passé de 650 environ à 1 000. Est-ce qu’on est tombé de notre chaise? Est-ce que cela a causé un stress énorme sur les finances de la Ville? On parle toujours d’une contribution à hauteur de 10 % en général, qu’on peut obtenir par un règlement d’emprunt », commente d’abord M. Chassé.

Il faut distinguer les projets. -Pierre Chassé

« Ça, c’est un volet, mais pour moi, c’est supplanté par la nécessité qu’il faut bouger pour réaliser des logements additionnels, pour réagir à une liste d’attente qui n’en finit plus de s’allonger. Il faut répondre à des besoins qui sont criants, pour des gens qui sont en manque de logements sociaux. Par ailleurs, il y a des endroits où ça coûte très peu d’argent. À travers ce que je propose, il y a un plan qui consiste à tenter de permettre à ce qu’il y ait des loyers réservés au logement social dans le secteur privé. Des loyers qui seraient admissibles au Programme de supplément du loyer. La partie admissible de la subvention est de 10 % pour la Ville. Ce n’est pas la fin du monde », affirme Pierre Chassé.

Selon lui, M. Parent a confondu différents programmes. « Il a pris comme montant de référence 75 000 $ par porte et il a multiplié par un nombre de logements, disant, « voici ce que ça va coûter. » On ne peut pas lancer des chiffres approximatifs, sans vérifier où ce serait et comment ce serait organisé. Il faut vérifier ce qui a été proposé. Il y a des projets de restauration pour du logement abordable de 65 ans et plus, qui est différent du concept du logement social. Il faut distinguer les projets. On a même un fonds de 900 000 $ à la Ville dédié au logement social, dont on pourrait utiliser une partie. Un prêt amorti sur 10 ans aurait un impact minimal. »

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