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17 janvier 2017

Poursuite: le « dg » de Rimouski dit avoir l'esprit en paix

©Photo TC Media - archives

PROJET COMPROMIS. Le directeur général de Rimouski, Claude Périnet, estime que la Ville n'a rien à se reprocher dans la poursuite intentée par Centre commercial Rimouski inc à son endroit, pour la décontamination du terrain de l'ancienne Place Cooprix.

On sait maintenant que c'est beaucoup plus important. On sait que ça dépasse 1 M$ mais ce n'est pas la Ville qui a effectué les travaux. -Claude Périnet

Ce terrain est celui où la Ville souhaite voir s'ériger le nouvel hôtel de 100 chambres du Groupe Riôtel de Matane, projet de plus de 15 M$, retardé en raison de ce litige. L'ancien propriétaire de Cooprix, Steckmar, dont CCR est une division, poursuit la Ville après avoir reçu une facture de décontamination de plus de 1 M$. La vente du terrain à la Ville était conditionnelle à la décontamination du site, aux frais du vendeur. Ce dernier a reçu une facture plus élevée que prévu parce qu'il y aurait eu un dépotoir à cet endroit (333 René-Lepage). Les prévisions étaient d'environ 450 000 $ mais les coûts se sont avérés de plus de 1 M$. La Ville a payé le terrain 3,8 M$. La poursuite réclame 63 000 $ en dommages et intérêts et l'annulation de la transaction.

M. Périnet a été un peu pointé du doigt car il a été l'artisan de cette transaction visant à faciliter la construction de Riôtel, car la Ville prévoyait aménager le terrain et le revendre ensuite aux principaux intéressés, dont Riôtel mais aussi les propriétaires de l'Édifice Le Séjour et le dépanneur d'Alimentation Rimouski. La poursuite prétend que Rimouski lui a caché qu'il y avait eu un dépotoir à cet endroit, il y a plus de 50 ans.

Transaction conclue

« La transaction est conclue depuis août dernier. La Ville est le propriétaire du terrain. Dans le cadre des négociations, la Ville avait offert  à CCR la possibilité d'effectuer les travaux de décontamination, pour un montant d'environ 450 000 $. On savait qu'il y avait un risque, parce qu'il y avait eu une évaluation. On sait maintenant que c'est beaucoup plus important. On sait que ça dépasse 1 M$ mais ce n'est pas la Ville qui a effectué les travaux. On a su après l'ampleur que devait prendre la décontamination », estime M. Périnet.

La poursuite allègue que la Ville lui a caché des faits. « Ce sont les allégations, mais il aurait été difficile pour nous de le faire. Cela aurait été à notre avantage, par exemple, de réclamer plus de frais par rapport au montant global, comme si on avait estimé qu'il y en avait pour 1 M$. C'est un peu particulier de plaider notre mauvaise foi là-dedans, car cela aura été à notre avantage de prévoir des coûts additionnels », poursuit le directeur général.

Par ailleurs, le maire, Marc Parent, a préféré ne pas commenter la poursuite, se contentant de soutenir que le projet et la revitalisation du secteur Est du centre-ville ne sont pas menacés. La directrice général de Riôtel, Nathalie Blouin, a confirmé à TC Media que le différend retarde en effet, déjà, le projet.

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