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23 janvier 2017

Le projet de Riôtel aurait pu commencer en septembre

©Photo TC Media - Pierre Michaud

POURSUITE. La poursuite intentée par Centre commercial Rimouski inc (CCR) contre la Ville de Rimouski cause déjà un retard de quatre mois pour le projet de construction de la chaîne Riôtel, sur le site de l'ancien centre commercial Place Cooprix.

Centre commercial Rimouski est une division de Steckmar, un promoteur immobilier de Montréal, et demande l'annulation de la vente de sa propriété du 333 boulevard René-Lepage à la Ville le 4 août 2016, pour 3,08 M$. Il exige aussi des dommages intérêts de 63 000 $, prétextant que la décontamination a coûté plus de 1 M$, alors que les évaluations étaient autour de 450 000 $. La décontamination du terrain était à la charge du vendeur mais celui-ci prétend qu'on lui a caché des faits.

Le dossier de la poursuite laisse croire que l'érection du projet de plus de 15 M$ aurait dû débuter en septembre: il indique que les travaux de décontamination ont été complétés fin juillet et que la Ville de Rimouski a été avisée en août du mécontentement des vendeurs. Une mise en demeure a été transmise le 26 septembre. Rien n'a bougé, depuis.

Rimouski savait-elle?

« Le 11 août 2016 (…), CCR a informé Rimouski de la situation afin de lui permettre de constater l'état des lieux et l'ampleur des travaux (…); le 17 août 2016, Rimouski, par l'entremise de son procureur, a répondu à la lettre du 11 août  2016 en se limitant à déclarer que la décontamination des immeubles était la seule responsabilité de CCR.. », indique notamment le document de la poursuite.

La poursuite avance qu' «au moment où elle a vendu les immeubles en 1969 (à Cooprix) ainsi que lorsqu'elle s'est portée acquéreur des immeubles en août 2016, Rimouski savait ou devait savoir qu'il s'agissait d'un ancien dépotoir illégal, puisque: -les terrains en bordure du fleuve dont ceux ayant permis la construction de la route 132 ont fait l'objet de remplissage (…), -le 14 novembre 1955, (la Ville de) Rimouski a autorisé (notamment) le transport de déchets à l'arrière des propriétés situées sur la rue Saint-Germain Ouest. »

« Il est indéniable que non seulement Rimouski avait connaissance que les immeubles (terrains) avaient fait l'objet d'enfouissement mais qu'elle avait elle-même pris en charge d'effectuer et de surveiller ces travaux », ajoute-t-on. Riôtel a refusé de commenter la poursuite mais a reconnu auprès de l'auteur de ces lignes que la poursuite cause des délais. On peut penser également que rien ne sera entrepris avant un règlement du litige. La Ville se refuse à commenter.

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