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25 janvier 2017

Pas de construction sans règlement de la poursuite

©Photo TC Media - Pierre Michaud

COOPRIX. La poursuite intentée par l'ex-propriétaire du centre commercial Cooprix à l'endroit de la Ville de Rimouski rend impossible le début de toute construction sur ce site, y compris celle du projet Riôtel, évalué entre 15 M$ et 20 M$.

C'est ce qu'indique le maire, Marc Parent, lorsque questionné à ce sujet. La poursuite rendue publique la semaine dernière consiste en une réclamation de dommages et intérêts de 63 000 $ en plus de l'annulation du contrat de vente entre les deux parties. En août, Rimouski faisait l'acquisition des bâtiments et terrains appartenant à Centre commercial Rimouski inc, une division de Steckmar, un promoteur immobilier pour 3,08 M$. La manœuvre devait permettre l'aménagement des lieux pour la construction de l'hôtel de 100 chambres du Groupe Riôtel de Matane.

La décontamination, à la charge du vendeur, a coûté plus de 1 M$ parce qu'il y aurait déjà eu un dépotoir sur le site du 333 boulevard René-Lepage. Le vendeur estime que la Ville de Rimouski le savait, mais lui a caché. Rimouski a déjà eu un problème du même ordre avec son projet d'implantation des compteurs d'eau dans les industries et commerces, mais on avait pu aller de l'avant malgré la poursuite. Pourrait-on faire de même et amorcer la construction de l'hôtel tout en négociant un règlement à l'amiable?

Choses à dire

Le maire, Marc Parent, semble avoir des choses à dire, depuis qu'il s'en est abstenu la semaine dernière. « Nous avons eu des discussions avec les avocats de la Ville ces derniers jours et lorsque nous serons prêts à livrer des informations, on pourra ramener un peu plus les pendules à l'heure sur des allégations qui ont été mises de l'avant. »

Interrogé à savoir si on pouvait débuter les travaux de construction malgré la poursuite, M. Parent semble décidé à aller de l'avant malgré les embûches: « La problématique, c'est que ce n'est pas qu'une poursuite en dommages et intérêts à laquelle fait face la Ville, c'est une poursuite en nullité de transaction (pour annuler la vente). Sinon, rien ne nous empêcherait de progresser dans le dossier immédiatement. »

Sans être imminente, la construction de l'hôtel Riôtel semble toujours dans les cartons de l'entreprise. La directrice générale de Groupe Riôtel, Nathalie Blouin, confiait à TC Media, le 16 janvier dernier: « Oui, on peut dire que cela (ndlr: la poursuite)  a causé des délais et que cela en cause encore. À ce stade-ci, nous devrions déjà avoir signé certaines ententes. »

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