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05 octobre 2017

Fin du projet TransCanada: Le Conseil de l'environnement applaudit

©Photo TC Media - archives

OLÉODUC. Le Conseil régional de l’environnement du Bas-Saint-Laurent (CREBSL) applaudit chaudement l’abandon du projet d'oléoduc Énergie Est.

Ce projet de TransCanada, chiffré à 15 G$, visait à construire un pipeline de 4 600 km pour transporter un million de barils de pétrole par jour des sables bitumineux de l'Alberta, jusqu'au Nouveau-Brunswick. Le tracé passait par le Kamouraska et le Témiscouata.
« Il semblerait que les nouvelles exigences de l'Office national de l'énergie (ONÉ) ainsi que les oppositions fermes exprimées par les écologistes, les citoyens et les municipalités du Québec, aient eu raison du projet. Le contexte énergétique mondial, comme le prix du pétrole et les ouvertures en sol américain, semble avoir contribué également à l’abandon du projet », indique le Conseil dans un communiqué.
Le CRE-BSL rappelle qu’il s’est objecté au projet dès les premières annonces, « notamment parce qu’il visait l’augmentation de la production et du transport de pétrole issu des sables bitumineux. La dangerosité d’un tel pipeline traversant le territoire et les cours d’eau de la région ainsi que le bilan environnemental de ce pétrole albertain réputé pour être l’un des plus polluants de la planète ont suscité les plus vives inquiétudes. »
Le Conseil est fier de la mobilisation citoyenne dans ce dossier.

©Photo TC Media - Pierre Michaud

La directrice générale du Conseil, Luce Balthazar.


Les trains à surveiller ?
Le CREBSL s’oppose fermement à toute forme de développement lié à la production, au transport et à la consommation de pétrole. « Tout en étant une ressource non renouvelable et polluante, l’augmentation de la production et de la consommation de pétrole est contraire aux objectifs de réduction de notre dépendance aux hydrocarbures et à nos engagements en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) », ajoute Luce Balthazar, directrice du CREBSL.

« Il faudra toutefois surveiller, avec la fin d’Énergie Est, si cela ne se traduira pas par une recrudescence du transport par bateau dans le Saint-Laurent et surtout par train à travers le Québec et la région », ajoute-t-elle. Les tendances actuelles montrent que ce scénario est fortement prévisible, mais qu’on peut s’attendre cette fois-ci à une mobilisation organisée dès le départ.

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