05 octobre 2017

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©Photo montage Ville de Rimouski

Lors du lancement de ce projet en mars 2015, le maire de l’époque, Éric Forest, s’était montré très enthousiaste et soulignait qu’à terme, ce développement commercial et résidentiel pourrait susciter des investissements totalisant 100 M$. L’optimisme était de rigueur. Mais une fois les appels de proposition complétés, en mai dernier, aucun entrepreneur ne s’est montré intéressé envers la quinzaine de terrains proposés. L’Espace Alcide C. Horth est situé devant l’UQAR, sur la 2^e rue Est.

Nous avons écouté les promoteurs. Nous avons essayé de déterminer les motifs du manque d’intérêt et on s’est ajustés. -Le maire Marc Parent

Des entrepreneurs qui ne veulent pas se mettre en brouille avec la Ville ont confié à TC Media que ce projet n’est pas adapté au marché de Rimouski. « On propose aux gens un concept qui fonctionne peut-être dans les grandes villes mais pas dans le marché rimouskois. Par exemple, les gens sont habitués d’avoir leur voiture dans leur cour alors que dans ce concept, on propose des stationnements regroupés. Aussi, les espaces locatifs sont à peu près les mêmes que ceux qu’on cherche à louer sur la rue Saint-Germain », dit l’un d’entre eux.

Voir plus loin

« C’est vraiment un beau projet. Les résidents des Prés du Saint-Rosaire, n’ont pas accès à des commerces de proximité comme une pharmacie, une boulangerie, des petits restaurants. On veut donner un environnement intéressant à ceux qui vivent là. Alcide C. Horth est situé à un endroit stratégique pour le développement. C’est un secteur promis à un bel avenir. Il faut voir plus loin », lance le maire, Marc Parent.

« Alcide C. Horth ne vient pas faire concurrence au centre-ville. On suit des règles d’urbanisme strictes. On parle vraiment d’un type de commerces différent, à distance de marche. On est convaincus qu’il va y avoir de l’intérêt des résidents. Les édifices seront près de la rue, certains vont habiter en-haut d’une boulangerie, par exemple. La circulation ne sera pas rapide. En plus, avec le centre sportif, il y aura beaucoup d’achalandage », poursuit M. Parent.

« Nous avons écouté les promoteurs. Nous avons essayé de déterminer les motifs du manque d’intérêt et on s’est ajustés. Les promoteurs n’étaient pas habitués à la compétition entre eux et on a lancé le projet en mai alors que les cahiers de travail étaient remplis. On relance l’Espace avec de nouvelles règles qui font que, maintenant, un promoteur va pouvoir déposer un projet original en autant qu’il rencontre certaines normes. Et on va le faire de façon progressive en commençant par le Nord », précise-t-il enfin. Pour M. Parent, les dépenses encourues ne sont pas significatives.