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15 mars 2017

La démographie régionale influence le marché immobilier commercial

©Photo TC Media – Adeline Mantyk

ÉCONOMIE. La démographie du Bas-Saint-Laurent a un impact sur la vitalité du marché immobilier commercial, selon l'analyse de la firme Côté Conseil Immobilier.

Selon les données recueillies, la population du Bas-Saint-Laurent est passée sous la barre des 200 000 résidents en 2016. Un total de 49 transactions d'immeubles totalisant 39,3 M$ ont été conclues au cours de la dernière année dans la région. Les transactions d'actifs commerciaux et industriels représentent une proportion de 70 %, tandis que le résidentiel et les terrains vacants se partagent la balance.

La MRC de Rimouski-Neigette est en tête de liste en termes de nombre de transactions avec 20, pour une valeur de 18,4 M$. On en compte quatre dans La Mitis (1,97 M$), quatre en Matanie (5,3 M$) et deux dans La Matapédia (737 500 $).

Cette étude menée par la firme n'est pas une analyse comparative d'une année par rapport à une autre, mais un portrait de l'année 2016. La région compte un faible nombre de transactions immobilières selon le nombre de citoyens.

« Le Bas-Saint-Laurent, c'est 9 % de la population du territoire que nous considérons comme l'Est du Québec (incluant notamment la Mauricie, Chaudière-Appalaches, Centre-du-Québec et Saguenay – Lac-Saint-Jean), mais seulement 4 % du volume de transactions. La région est un peu sous-représentée si on fait une proportion démographique par rapport à d'autres régions comme la Capitale-Nationale qui représente 32 % de la population et où on retrouve 46 % des transactions », décrit le président de Côté Conseil Immobilier, Christian-Pierre Côté.

Le dynamisme d'un marché est souvent lié au nombre de terrains vacants transigés. Au Bas-Saint-Laurent, une transaction sur cinq concerne un terrain. Cette donnée est comparable à d'autres régions limitrophes, tandis que dans la Capitale-Nationale, de près d'une transaction sur trois implique un terrain. « Je ne pense pas qu'il y a beaucoup de spéculation dans l'Est du Québec, mais ça donne une mesure sur la vitalité. On achète des terrains pour construire », signale M. Côté.

Rimouski

Les observations de Côté Conseil Immobilier font état d'un bas taux d'inoccupation commerciale sur les axes de la Montée industrielle (3 %) et de l'avenue Léonidas Sud (1,3 %). Au contraire, le taux de vacance est plus élevé au centre-ville, sur la rue Saint-Germain. Dans le secteur à l'est de l'avenue de la Cathédrale, il se chiffre à 11 %, tandis qu'il est de 7,6 % du côté ouest.

« Ça concorde avec ce qu'on observe dans les "anciens" centres-ville. Les immeubles y sont un peu plus vieux. Il y a un peu une dévitalisation dû au fait que les commerçants se déplacent vers des immeubles plus neufs, en raison de la fonctionnalité des lieux. Il y a un déplacement de la clientèle vers les axes qui sont plus facilement accessibles en automobile », indique Christian-Pierre Côté.

À Rimouski, la transaction commerciale la plus importante conclue en 2016 impliquait l'édifice hôtelier du 455, boulevard Saint-Germain (Comfort Inn). L'édifice détenu par Innvest properties Corp est passé aux mains du groupe Hospitality Inc. pour la somme de 4,85 M$. Odacité, qui a acquis le terrain à l'angle de la 2e Rue et de l'avenue Léonidas figure aussi au palmarès des transactions majeures de 2016. Le terrain s'est négocié à 2,63 M$.

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