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28 mars 2017

L'entrepreneuriat se porte bien dans La Mitis

Bilan du Centre local de développement

©Photo TC Media - Sonia Lévesque

BILAN. À la lumière du nombre d'interventions, de services rendus aux entrepreneurs, du nombre d'activités réalisées pour mettre en valeur l'entrepreneuriat, le Centre local de développement de La Mitis dresse un bilan positif de l'année 2016.

« On remonte la pente. C'est une excellente année » souligne d'emblée Annick Marquis, directrice générale de l'organisme. « Il a fallu faire rejaillir notre offre de services, contacter nos entrepreneurs, redonner aux gens le réflexe CLD » dit-elle pour expliquer ce revirement par rapport aux dernières années.

©Photo TC Media - Sonia Lévesque

Annick Marquis, directrice générale du CLD de La Mitis.

Il a fallu faire rejaillir notre offre de services, contacter nos entrepreneurs, redonner aux gens le réflexe CLD. -Annick Marquis

C'est qu'avec les coupures de Québec dans les CLD en 2015, plusieurs de ces organismes ont disparu, ce qui a entraîné une certaine confusion chez la clientèle.

« On sent que ça bouge sur le territoire. L'économie c'est une question de confiance. Il ne  manque pas d'argent :  le CLD en a, la SADC (Société d'aide au développement de la collectivité) aussi. Et les promoteurs sont présents » se réjouit Jean-Marie Thibeault, président sortant du CLD.

À preuve, 12 entreprises de la relève ou en démarrage ont vu le jour en 2016. « C'est énorme ! Ce sont des entreprises qui démarrent dans le secteur agro-alimentaire principalement. Ceci dit, le tourisme, la forêt, la fabrication, demeure des créneaux importants » ajoute Annick Marquis.

Dans son bilan présenté en assemblée générale, mardi matin à Sainte-Flavie, le CLD fait état de 71 dossiers traités dont 42 ont nécessité de l'accompagnement et du soutien financier (280 000 $).

« C'est sûr qu'il y a un contexte démographique, on ne se le cachera pas, on n'a pas une clientèle monstre comme on a déjà eue. Par contre, ce qu'on voit, quand les gens entrent chez nous, ça se concrétise rapidement. Ils passent rapidement de l'intention à l'action » dit-elle.

Jean-Marie Thibeault fait aussi remarquer que ce n'est pas nécessairement la population active qui quitte La Mitis, plutôt des personnes âgées qui cherchent à se rapprocher des soins de santé ou de leurs enfants.

« On a quand même des gens qui viennent sur le territoire et même de l'extérieur. On a un bel exemple avec la ferme Castony de Sainte-Angèle-de-Mérici, des gens de l'Estrie qui ont choisi La Mitis, une excellente terre d'accueil pour les entrepreneurs » signale madame Marquis.

Entente de trois ans

Par ailleurs, l'entente de trois ans avec la MRC de La Mitis, de qui relève le développement économique du territoire, prend fin le 31 décembre prochain. « Ce qu'on souhaite, c'est que la MRC nous offre une signature  le plus tôt possible, pour qu'on puisse aller de l'avant » commente Jean-Marie Thibeault, confiant que ce sera le cas. « Avec les chiffres et les actions qui sont posées, le climat positif à la MRC, je la verrais difficilement refuser. D'autant plus que les rumeurs qui circulent dans d'autres régions prouvent qu'on a eu raison de maintenir ce service ici. Nos entrepreneurs peuvent profiter d'une organisation et d'une expertise de qualité » souligne le président, à l'aube d'un 18e mandat à la tête de l'organisme de développement.

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