26 avril 2017

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• L’économie européenne a commencé l’année 2017 du bon pied. La conjoncture demeure toutefois sujette aux conséquences des échéances électorales, notamment en France. Les négociations entre l’Union européenne et le Royaume-Uni sont maintenant entamées. Le gouvernement britannique a toutefois décidé de déclencher des élections afin de solidifier son mandat.
• Aux États-Unis, nos prévisions de croissance demeurent à 2,2 % pour 2017 et à 2,4 % pour 2018. Ces attentes restent tributaires des annonces de l’administration Trump.
• L’amélioration des perspectives économiques canadiennes et un ton plus positif de la Banque du Canada laissent maintenant entrevoir une première hausse des taux directeurs au printemps 2018.
• Au Québec, les récents résultats du PIB réel entraînent une révision à la hausse de la croissance prévue en 2017, soit de 1,7 % à 2,0 %.

Québec : le marché immobilier résidentiel prend de la vitesse

La hausse annuelle des prix moyens s’est accélérée à 4,1 % au premier trimestre. Le niveau a atteint 284 777 $ dans la province. L’immobilier résidentiel au Québec ne fait que reprendre de la vigueur après une période d’accalmie. Il n’y a aucun signe de surchauffe et la progression des prix est loin d’être démesurée comme c’est le cas à plusieurs endroits en Ontario. Des mesures pour ralentir le secteur résidentiel, telles que celles appliquées à Vancouver l’été dernier et celles annoncées ce matin en Ontario, sont donc loin d’être nécessaires au Québec.

Marché immobilier de Toronto : enfin des mesures restrictives

Après la Colombie-Britannique, qui a introduit l’été dernier une série de mesures visant à restreindre le marché de l’habitation dans la région de Vancouver, c’est maintenant au tour du gouvernement de l’Ontario d’annoncer plusieurs initiatives afin de mieux encadrer le marché de l’habitation dans la grande région de Toronto. Reste maintenant à savoir quel impact ses mesures auront véritablement sur le marché de l’habitation dans le sud de l’Ontario. L’étendue des mesures, qui ciblent non seulement les investisseurs étrangers, mais aussi les spéculateurs canadiens qui étaient aussi souvent pointés du doigt, laisse croire que l’objectif de ralentir le marché de l’habitation pourrait être atteint.

Canada : l’inflation est plus faible que prévu

L’indice total des prix à la consommation (IPC) n’a augmenté que de 0,2 % en mars. Il s’agit d’une progression inférieure aux attentes. Le taux annuel d’inflation totale est passé de 2,0 % à 1,6 %. La persistance dans la faiblesse de l’inflation constitue un rappel des effets des capacités excédentaires encore présentes au sein de l’économie canadienne. Malgré de bonnes nouvelles au chapitre de la croissance économique, il faut donc s’attendre à ce que le taux cible des fonds à un jour soit maintenu à 0,50 % jusqu’au printemps 2018.

Le marché américain de l'automobile est-il à risque?

Les ventes d’automobiles ont progressé à un bon rythme au cours des dernières années. Toutefois, on sent un certain essoufflement depuis quelques mois. Ce plafonnement semble indiquer que les ventes ont déjà atteint un sommet cyclique. De plus, un resserrement des conditions de crédit propres à ce marché complique la situation. Une baisse des ventes d’automobiles pourrait se refléter dans une croissance plus modeste de la consommation réelle américaine ainsi que dans une progression plus faible des exportations canadiennes associées à ce secteur.

.* Source : Études économiques Desjardins