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26 avril 2017

Une année sous le signe de la croissance pour la Caisse de Rimouski

ENTREVUE. Les chiffres dévoilés en assemblée générale annuelle par la Caisse Desjardins de Rimouski, mardi, témoignent d'une croissance à plusieurs égards, ce qui réjouit les dirigeants de l'institution.

Le président de la Caisse Desjardins de Rimouski, Michel Émond, trace un bilan fort positif de l'année 2016. L'institution affiche une croissance à plusieurs chapitres, notamment au plan de ses actifs et de son volume de financement. La profitabilité et la capacité de ristourner ont également été supérieures aux attentes.

« Quinze ans après le regroupement, la Caisse a atteint un degré de maturité important. Le conseil d'administration s'est renouvelé. Il n'y a que trois dirigeants qui ont plus de deux ans d'ancienneté. C'est une approche différente du conseil d'administration et de l'équipe de gestion. On a perdu notre directeur général, Denis Boucher, qui est devenu vice-président régional. On a une équipe de gestion très forte. La maturité de l'organisation et toute l'implication réalisée dans le milieu ont porté fruit », souligne M. Émond, réélu sur le conseil d'administration.

Gabrielle Langlais obtient également un nouveau mandat au conseil d'administration, tandis que Réal Chapados, Jean-François Marquis et Gaétan Ross ont été élus comme administrateurs. Adèle Boudreau a été réélue et Eddy Charron a été élu au conseil de surveillance.

La Caisse verse cette année 500 000 $ en ristournes individuelles et 1,3 M$ au Fonds d'aide au développement du milieu. « L'an passé, les membres ont pris une décision historique en acceptant de mettre plus d'argent dans le Fonds d'aide que dans les ristournes individuelles. Ils ont fait la même chose cette année. Il faut dire qu'avec les taux d'intérêt extrêmement bas, la ristourne devient très minime. Elle n'a plus l'impact qu'elle avait il y a 10 ou 15 ans », précise Michel Émond.

Pas de changement pour 2017

Pour l'année 2017, le conseil d'administration de la Caisse anticipe une croissance de l'ordre de 3,5 %. L'institution a terminé l'année 2016 avec un actif de 1,06 G$ et un volume d'affaires de 2,29 G$. La santé financière de la Caisse rimouskoise lui permet d'assurer le même niveau de service en 2017. Aucun changement quant aux services (en succursale ou par guichet), ou aux heures d'ouverture, n'est à prévoir pour les prochains mois, et ce, malgré l'utilisation grandissante des plateformes technologiques.

La situation pourrait être différente en 2018, avec l'arrivée de guichets automatiques de nouvelle génération. Dans cette foulée les dirigeants prévoient être attentifs quant à leur utilisation puisqu'actuellement, la moyenne de transactions est inférieure à 4 000, par mois, par guichet. Cela représente le tiers du seuil de rentabilité.

Entre temps, le guichet de la rue Michaud doit être retiré en mai ou en juin. « On est locataire et en fin de bail. Le propriétaire de l'immeuble a besoin de l'espace. Nous allons quitter et nous ne le remplacerons pas en raison de la forte diminution d'achalandage », précise M. Émond.

2016 en quelques chiffres…

Volume d'affaires: 2,29 G$ (+ 5,1 %)

Actif: 1,06 G$ (+ 1,9 %)

Passif: 939,3 M$ (+ 1,1 %)

Avoir:116,6 M$ (+ 9,2 %)

Prêts (particuliers et entreprises): 741,4 M$ (+6,8 %)

Montant redistribué dans la communauté: 596 257 $

Nombre de membres: 35 107

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