16 juin 2017

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Ottawa confirme ce matin que Québec identifie Rimouski parmi les cinq ports de l’Est qu’il souhaite acquérir du fédéral. Des discussions s’entameront dans les prochaines semaines sur la mise à niveau des infrastructures au préalable. À Rimouski, le réaménagement de la jetée Est pour améliorer la protection des bateaux et la marina et la fermeture du quai Ouest sont les principaux signes de ce laisser-aller. Et ses installations ne sont pas adéquates pour être le port d’attache du navire de recherche Coriolis, utilisé notamment par l’Institut des sciences de la mer et l’UQAR. Toutefois, l’achalandage demeure important. Le coût des travaux à Rimouski pourrait représenter entre 10 M$ et 20 M$.

Dans le domaine de la technologie des sciences de la mer, on peut facilement avoir beaucoup plus d’activité à Rimouski. -Marc Parent

Fort tonnage

« Excellente nouvelle. On attendait depuis longtemps que Québec officialise cette démarche. C’est est un choix logique. On l’oublie parfois mais Rimouski est le premier port à l’Est de Québec, sur la rive sud, pour l’importance du tonnage qui y transite. On pense notamment au trafic généré par le terminal pétrolier de Suncor, à la desserte maritime de la Basse Côte-Nord et au transport du calcium. Bon an, mal an, on parle de 275 000 tonnes de produits », précise M. Parent.

« Il y a le fret, mais il y a aussi la Technopole maritime, la Stratégie maritime du Québec et le réseau industrialo-portuaire qu’on veut développer. La démarche est très importante pour le volet scientifique, sur lequel il y a vraiment un momentum. Une des premières choses qui pourrait se produire après la remise à neuf, ce sera le retour du Coriolis. Dans le domaine de la technologie des sciences de la mer, on peut facilement avoir beaucoup plus d’activité à Rimouski. Nous allons accompagner la démarche, mais il n’est pas question pour la Ville d’investir dans ces travaux qui sont la responsabilité du fédéral. »

La Stratégie maritime du Québec vise, entre autres, le développement durable du fleuve Saint-Laurent, l'exploitation responsable de son réseau portuaire commercial et le développement économique régional. « Le fleuve est la porte d'entrée internationale de l'Est de l'Amérique. Par la prise en charge de ces infrastructures, nous voulons accentuer le développement économique maritime de nos régions, tout en répondant aux enjeux de compétitivité de l'industrie internationale. Nous avons en main tout ce qu'il faut pour exploiter le plein potentiel de notre territoire maritime », commente le ministre régional, Jean D’Amour.