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16 juin 2017

Val-Neigette sur la corde raide

©Photo : TC Media - Charles Lepage

L’avenir de la station de ski Val-Neigette apparaît compromis une nouvelle fois, et peut-être plus sérieusement que jamais, alors que les équipements ont été mis en vente par son propriétaire, Mathieu Dufour.

Ce dernier aurait fait parvenir des courriels de proposition à d’autres stations de ski du Québec pour leur proposer notamment la machinerie et le télésiège quadruple. M. Dufour n’a pu être joint pour confirmer ces informations, mais le président du Comité de sauvegarde de Val-Neigette l’a fait en entrevue avec TC Media. En parallèle, des démarches menées par la Société de promotion économique de Rimouski (SOPER) ont permis d’attirer un groupe d’acheteurs éventuels, qui sont venus rencontrer M. Dufour et sont prêts à faire une offre.

« Même si le ton des reportages diffusés à date est plutôt pessimiste, je reste positif en espérant que la transaction se concrétise. Ce sont des gens sérieux, jeunes, qui ont l’argent et sont intéressés par le ski, qui veulent acheter Val-Neigette. Dans le groupe,  je crois qu’il y a le champion olympique de ski acrobatique Jean-Luc Brassard. Certains sont venus à Rimouski la semaine dernière, voir la station et rencontrer M. Dufour », révèle M.Lavoie.

1 M$ ou 2 M$ ?

« Ce qu’il faut absolument éviter, c’est la vente du télésiège. Si les équipements de la station sont démantelés, il n’y aura plus aucune valeur. M. Dufour menaçait de le faire lorsque nous avons négocié avec lui l’hiver dernier. Il demandait 2 M$, entre le triple et quatre fois ce qu’il a payé. Un prix raisonnable serait celui de l’évaluation municipale, autour de 1 M$. Notre comité demeure actif et suit de près l’évolution du dossier. Nous serons disponibles si les éventuels acheteurs ont besoin de notre aide », ajoute-t-il.

Le directeur général de la SOPER, Martin Beaulieu, n’était pas disponible au moment d’écrire ces lignes, mais la responsable des communications, Véronique Gosselin, indique que son organisme ne commente pas les dossiers « actifs ». Une réaction du maire de Rimouski, Marc Parent, est attendue dans les prochaines heures.

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