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13 juillet 2017

Bois d’œuvre : exemption du bois de la forêt privée réclamée

Alors qu’une entente négociée pourrait mettre fin au conflit du bois d’œuvre dans les prochains mois, la Fédération canadienne des propriétaires de boisés (FCPB) tient à rappeler qu’elle revendique une exemption pour le bois rond provenant des forêts privées dans le futur accord du bois d’œuvre liant le Canada et les États-Unis.

Selon Peter deMarsh, président de la FCPB, « la gestion des forêts privées canadiennes n’est pas la source des récriminations opposant le Canada et les États-Unis dans le différend sur le bois d’œuvre. Or, il est paradoxal de constater que les propriétaires forestiers canadiens subissent un dommage collatéral dans ce conflit alors que leur volume et le prix du bois rond chutent. Pourtant, ces propriétaires de boisés incarnent l’essence même des revendications américaines. La solution que nous proposons est cohérente dans la mesure où le modèle que nous représentons est le même que celui en vigueur aux États-Unis ».

La situation des 455 000 propriétaires forestiers canadiens s’apparente à celle vécue par les 10 millions de propriétaires forestiers américains. Les propriétaires forestiers des deux côtés de la frontière ont des motivations similaires, ils bénéficient d’aide financière pour réaliser des travaux sylvicoles particuliers exigés par leurs sociétés respectives, et ils œuvrent dans un environnement commercial analogue où ils doivent négocier des conditions de vente satisfaisantes pour leur bois rond.

En tout, la FCPB a identifié 10 arguments permettant d’appuyer ses revendications pour une exemption pour le bois des forêts privées canadiennes et américaines. Par exemple, les propriétaires forestiers cessent de vendre du bois lorsque le prix offert ne satisfait pas leur attente.

« Le bois d’œuvre canadien produit à partir de bois rond de forêts privées, dont la traçabilité est démontrée, devrait être exempt de taxes et quotas. Le gouvernement fédéral doit absolument défendre notre modèle d’affaires afin que les propriétaires canadiens de boisés ne fassent pas les frais du conflit en voyant leurs conditions de mise en marché du bois rond s’effriter », a tenu à rappeler M. deMarsh.

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